Le président de l’Assemblée générale (AG) des Nations unies, Dennis Francis, a rendu public jeudi, sur le site officiel de l’ONU, un manuel « Digital Handbook » sur la pratique de l’AG de l’ONU en matière de paix et de sécurité internationales.
Pour marquer cette initiative inédite pour l’Organisation mondiale, une cérémonie officielle de lancement a été organisée avec la participation du président sortant (Trinidad et Tobago) et du président élu (Cameroun) de l’Assemblée générale, en plus d’un représentant du secrétaire général de l’ONU et de plusieurs délégations des Etats membres.
Ce manuel n’a pas manqué de faire référence, dans plusieurs sections, au rôle important joué par l’Assemblée générale pour faire avancer le processus de décolonisation du Sahara occidental, et lui a consacré plusieurs parties traitant différents volets relatifs à cette question, dont notamment une partie dédiée à » l’avis consultatif de la Cour internationale de justice » sollicité par l’Assemblée générale de l’ONU en 1974, et la demande de cette dernière en 1966 « d’organiser un référendum sur l’autodétermination du Sahara occidental ».
Aussi, ce manuel qui servira de référence pas seulement aux Etats membres mais également aux académiciens, chercheurs et spécialistes du droit et des relations internationales, constitue une illustration de l’enracinement de la doctrine onusienne de décolonisation.
Il consacre tout naturellement et une fois de plus la nature juridique de la question du Sahara occidental inscrite sur la liste de l’ONU des territoires à décoloniser, et rappelle l’exigence d’organiser un référendum d’autodétermination au profit du peuple de ce pays sous occupation marocaine.
Ce document que le président de l’AG-ONU a publié en application de la résolution 77/335 sur la revitalisation des travaux de l’Assemblée Générale, a pour objectif de perpétuer la mémoire institutionnelle de l’Assemblée générale et de réaffirmer son rôle en matière de paix et de sécurité internationales.
Il a été élaboré par une équipe de chercheurs du Centre universitaire de l’ONU épris des valeurs fondamentales d’objectivité et de probité scientifique mais aussi et surtout du respect de la légalité internationale à toutes épreuves, faisant fi des pressions et des manœuvres d’intimidation de celui que l’on subodore.