L’Elysée vient de démentir les informations rapportées ce mardi matin 11 juin par Europe1, sur une éventuelle démission du président français Emmanuel Macron en cas de victoire de l’extrême droite aux législatives françaises prévues le 30 juin et 7 juillet prochains.
« La démission du Président n’est pas un tabou. Oui, il faut aujourd’hui envisager tous les scénarios », assure à Europe1 l’un des proches de Macron.
Ceci dit le séisme politique de dimanche dernier n’a pas encore livré tous ses secrets. La décision prise par Macron de dissoudre l’assemblée nationale française et la convocation d’élections législatives anticipées, visait selon les observateurs, à provoquer un « sursaut républicain » pour barrer la route à l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite, à l’instar du sursaut ayant permis l’élection de l’ancien président Jacques Chirac, en second tour de la présidentielle de 2002 face au candidat de l’ancien Front National FN, Jean-Marie Le Pen.
Le pari de Macron de dissoudre l’assemblée nationale s’avère très risqué dans la mesure ou le Rassemblement national RN (extrême droite) large vainqueur des élections européennes du 9 juin dernier, profitera cette fois-ci de l’engagement de Macron dans le conflit ukrainien. Un engagement synonyme de dépenses publiques, rejeté par une grande partie des français. Un engagement qui sert le discours populiste et « souverainiste » de l’extrême droite française. Cette dernière profite dans la foulée de la faiblesse, de la vulnérabilité et de la division de la gauche française.
Par ailleurs, il faut noter que l’extrême droite française totalement caporalisée par le lobby sioniste valide l’agenda LGBT, valide l’UE, valide l’Euro, valide l’OTAN, valide la géopolitique anti-russe et soutient l’État génocidaire de l’entité sioniste.