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Les médias occidentaux peuvent être tenus légalement responsables de leur rôle dans le génocide de Ghaza

Les médias occidentaux peuvent être "tenus légalement responsables" de leur rôle dans le génocide à Ghaza, affirme le site américain d'informations "Mondoweiss", relevant l'existence de "précédents historiques" avec la criminalisation de personnalités des médias pour leur rôle dans l'incitation au génocide. Le caractère "impitoyable" de la machine génocidaire sioniste en Palestine et la complicité directe des pays occidentaux sont "deux piliers essentiels des horreurs perpétrées contre le peuple palestinien", soutient ce site qui met l'accent sur "un troisième pilier essentiel: la complicité des médias occidentaux qui répandent sciemment la désinformation et la propagande (sioniste), justifient les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité, déshumanisent les Palestiniens et occultent les informations sur le génocide en Occident". Selon Mondoweiss, "du point de vue du droit humain international, de telles actions pourraient et devraient faire l'objet de sanctions. Et il y a des précédents historiques". Le site cite, à ce titre, le cas de l'éditeur Julius Streicher, condamné par le tribunal de Nuremberg (procès intenté par les puissances alliées contre les principaux responsables de l'Allemagne nazie, accusés entre autres de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité) pour incitation et "persécution pour des motifs politiques et raciaux". Le tribunal a estimé que l'organe de presse de Streicher, "Der Sturmer", avait continué à publier des articles comportant une "incitation au meurtre et à l'extermination", alors même qu'il était conscient des horreurs perpétrées par l'Allemagne nazie à l'encontre des Juifs d'Europe. Il cite également le cas de trois personnalités des médias reconnues coupables d'incitation au génocide (entre autres crimes) par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Lors du prononcé de la sentence, le juge du TPIR, Navi Pillay (aujourd'hui membre de la commission d'enquête internationale des Nations unies sur les crimes commis par l'entité sioniste) s'est adressée à ces personnalités en ces termes: "Vous étiez pleinement conscients du pouvoir des mots et vous avez utilisé (..) le moyen de communication ayant la plus grande portée publique pour diffuser la haine et la violence (..) Sans arme à feu, machette ou autre arme physique, vous avez causé la mort de milliers de civils innocents". "Et aujourd'hui, CNN, Fox, BBC, le New York Times et le Wall Street Journal savent ce qu'ils font", affirme le site américain, soulignant que "comme ces exemples historiques, ils ont imprudemment franchi les limites de l'éthique journalistique et, dans certains cas, risquent de se retrouver tout aussi exposés sur le plan juridique". Ce site refuse de croire que ces "médias occidentaux ne sont pas conscients des réalités sur le terrain et de ce qu'ils font pour les occulter". Pour Mondoweiss, "ils ont incontestablement fait le choix conscient de cacher le génocide à leur public, de déshumaniser systématiquement les victimes palestiniennes et d'exonérer les auteurs (sionistes) de toute responsabilité". "Après que la Cour internationale a conclu que les accusations de génocide étaient plausibles, qu'elle a ordonné de mettre en place des mesures provisoires, que le procureur de la CPI a demandé des mandats d'arrêt et que des organes internationaux indépendants de défense des droits de l'homme ont publié des rapports accablants sur la conduite de (l'entité sioniste), les médias occidentaux ont gardé le silence sur ces événements et ont redoublé d'efforts pour couvrir (l'entité sioniste)", a-t-il déploré. Pour ce site, sans l'ombre d'un doute, "les médias occidentaux sont partie prenante du génocide en Palestine". "Tant qu'ils ne seront pas obligés de répondre de leurs actes, ces acteurs influents continueront à abuser de leur pouvoir et de piétiner les droits de l'homme de tous ceux qui se trouvent du mauvais côté de la ligne de démarcation qu'ils ont eux-mêmes instaurée entre ceux qu'ils ont décidé de soutenir et ceux qu'ils ont décidé de dénigrer et de déshumaniser", a-t-il conclu.

Les médias occidentaux peuvent être « tenus légalement responsables » de leur rôle dans le génocide à Ghaza, affirme le site américain d’informations « Mondoweiss », relevant l’existence de « précédents historiques » avec la criminalisation de personnalités des médias pour leur rôle dans l’incitation au génocide.

Le caractère « impitoyable » de la machine génocidaire sioniste en Palestine et la complicité directe des pays occidentaux sont « deux piliers essentiels des horreurs perpétrées contre le peuple palestinien », soutient ce site qui met l’accent sur « un troisième pilier essentiel: la complicité des médias occidentaux qui répandent sciemment la désinformation et la propagande (sioniste), justifient les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, déshumanisent les Palestiniens et occultent les informations sur le génocide en Occident ».

Selon Mondoweiss, « du point de vue du droit humain international, de telles actions pourraient et devraient faire l’objet de sanctions. Et il y a des précédents historiques ».

Le site cite, à ce titre, le cas de l’éditeur Julius Streicher, condamné par le tribunal de Nuremberg (procès intenté par les puissances alliées contre les principaux responsables de l’Allemagne nazie, accusés entre autres de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité) pour incitation et « persécution pour des motifs politiques et raciaux ».

Le tribunal a estimé que l’organe de presse de Streicher, « Der Sturmer », avait continué à publier des articles comportant une « incitation au meurtre et à l’extermination », alors même qu’il était conscient des horreurs perpétrées par l’Allemagne nazie à l’encontre des Juifs d’Europe.

Il cite également le cas de trois personnalités des médias reconnues coupables d’incitation au génocide (entre autres crimes) par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR).

Lors du prononcé de la sentence, le juge du TPIR, Navi Pillay (aujourd’hui membre de la commission d’enquête internationale des Nations unies sur les crimes commis par l’entité sioniste) s’est adressée à ces personnalités en ces termes: « Vous étiez pleinement conscients du pouvoir des mots et vous avez utilisé (..) le moyen de communication ayant la plus grande portée publique pour diffuser la haine et la violence (..) Sans arme à feu, machette ou autre arme physique, vous avez causé la mort de milliers de civils innocents ».

« Et aujourd’hui, CNN, Fox, BBC, le New York Times et le Wall Street Journal savent ce qu’ils font », affirme le site américain, soulignant que « comme ces exemples historiques, ils ont imprudemment franchi les limites de l’éthique journalistique et, dans certains cas, risquent de se retrouver tout aussi exposés sur le plan juridique ».

Ce site refuse de croire que ces « médias occidentaux ne sont pas conscients des réalités sur le terrain et de ce qu’ils font pour les occulter ».

Pour Mondoweiss, « ils ont incontestablement fait le choix conscient de cacher le génocide à leur public, de déshumaniser systématiquement les victimes palestiniennes et d’exonérer les auteurs (sionistes) de toute responsabilité ».

« Après que la Cour internationale a conclu que les accusations de génocide étaient plausibles, qu’elle a ordonné de mettre en place des mesures provisoires, que le procureur de la CPI a demandé des mandats d’arrêt et que des organes internationaux indépendants de défense des droits de l’homme ont publié des rapports accablants sur la conduite de (l’entité sioniste), les médias occidentaux ont gardé le silence sur ces événements et ont redoublé d’efforts pour couvrir (l’entité sioniste) », a-t-il déploré.
Pour ce site, sans l’ombre d’un doute, « les médias occidentaux sont partie prenante du génocide en Palestine ».

« Tant qu’ils ne seront pas obligés de répondre de leurs actes, ces acteurs influents continueront à abuser de leur pouvoir et de piétiner les droits de l’homme de tous ceux qui se trouvent du mauvais côté de la ligne de démarcation qu’ils ont eux-mêmes instaurée entre ceux qu’ils ont décidé de soutenir et ceux qu’ils ont décidé de dénigrer et de déshumaniser », a-t-il conclu.

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