Il n’est plus un secret, les pays arabes qui jubilaient à l’occasion de la normalisation de leurs relations avec le régime d’apartheid de l’entité sioniste, sont en plein doute pour concrétiser ce qu’a été appelé les accords d’Abraham. Ce dimanche, le célèbre journal américain The New York Times, évoque une grande colère qui s’empare de l’allié arabe numéro un du régime raciste de Tel Aviv, à savoir celui d’Abou Dhabi

Pour NYT, alors que le génocide des palestiniens mené par l’entité sioniste à Gaza depuis plusieurs mois attise la colère dans la région, il est de plus en plus difficile de trouver des partisans et de nouvelles adhésions aux accords d’Abraham. Un homme d’affaires émirati qui a évoqué des liens économiques a déclaré qu’il avait quitté le Conseil commercial émirati-israélien, selon le quotidien américain. Certains Émiratis ont déclaré qu’ils avaient peur de s’exprimer publiquement. Cependant, le chef adjoint de la police de Dubaï, a déclaré que les Arabes voulaient vraiment la paix mais qu’Israël avait prouvé que ses intentions étaient mauvaises. 

 » La trajectoire actuelle de la guerre n’augure rien de bon pour les accords ou la sécurité au Moyen-Orient », soutient Mohammed Baharon, directeur d’un centre de recherche à Dubaï. « C’est un partenariat », a-t-il déclaré, « et si l’un des partenaires ne paie pas ses dettes, alors ce n’est plus un partenariat ». La colère contre Israël se fait sentir chez son principal allié, les États-Unis, mais aussi dans le monde arabe.

Chez la royauté du commandeur des croyants et président du Comité d’Al Qods, le peuple marocain est de plus en plus opposé à la normalisation avec l’entité sioniste. La rue marocaine revendique à l’occasion de chaque manifestation, l’expulsion du chargé d’affaires sioniste à Rabat, David Govrin, et exige la fin de de la normalisation avec les génocidaires sionistes, réaffirmant au passage sa soplidarité et soutien avec le peuple palestinien.

Les normalisateurs et la crainte d’une éventuelle nouvelle intifada en Cisjordanie, en plein Ramadhan

Les pays normalisateurs avec l’entité sioniste comme les EAU, le Maroc, le Bahrein , la Jordanie, ou l’Egypte, ont redoublé leurs appels, auprès de leur allié américain, pour convaincre les bouchers de Tel Aviv d’arrêter les massacres perpétrés contre les palestiniens dans la bande de Gaza, craignant des soulèvements de leurs peuples, à la veille du mois sacré de Ramadhan. L’appel lancé par les chefs de file de la résistance palestinienne, pour élargir lle combat en Cisjordanie Occupée, l’entêtement du criminel de guerre sioniste Benjamin Netanyahou à poursuivre le génocide, en ajoutant Rafah à ses massacres, ainsi que le dernier appel d’un rabbin qui demandent aux sionistes de tuer les enfants et femmes palestiniens, sont autant d’arguments qui mettent à mal les dernières velléités des régimes fantoches du monde arabe et qui mettaient les bouchées doubles pour liquider la cause palestinienne pour plaire à leurs maitres américano-sioniste.