«Ainsi donc je suis censurée de BFMTV pour avoir dit des vérités interdites et, crime encore plus grave, avoir accepté une autre chaîne pour en parler. Autoritarisme bizarre pour tout média censé respecter la liberté d’expression et d’opinion. Merci à tous les soutiens», a tweeté le 13 septembre l’ancienne ministre de l’écologie Ségolène Royal, tout en interpellant sur le réseau social le directeur général de la chaîne en question, Marc-Olivier Fogiel.
La chaîne française a mis fin à sa collaboration avec Ségolène Royal pour avoir notamment mis en doute le récit de Kiev sur le conflit en Ukraine. «Nous continuerons à vous inviter en revanche nous cessons notre collaboration puisque vous ne tenez pas vos engagements. A bientôt sur notre plateau en tant qu’invitée», a écrit Marc-Olivier Fogiel.
Le 11 septembre, sur le plateau de l’émission de France 5 Cmédiatique, Fogiel avait rapporté que Ségolène Royal «s’était engagée à revenir» sur le plateau de la chaîne pour s’expliquer sur ses propos sur le conflit ukrainien mais qu’elle ne l’avait finalement pas fait : «Elle a planté le rendez-vous dans lequel elle était censée s’exprimer», a-t-il ajouté, avant de conclure : «J’ai décidé que le lien de confiance avec Ségolène Royal [était] rompu»