Les deux eurodéputés belges Marc Tarabella et Marie Arena rattrapés par le scandale de corruption qui secoue le parlement européen. Sur ce plan, les deux eurodéputés belges viennent d’omettre de faire part d’un voyage au Qatar financé par l’émirat, aux enquêteurs de la justice belge, alors que le Parlement européen est empêtré dans un scandale de corruption.
L’eurodéputé belge Marc Tarabella n’a pas déclaré un voyage payé par le Qatar : c’est ce qu’a reconnu le 15 janvier son avocat, quelques jours après que sa collègue Marie Arena faisait état d’un «oubli» similaire concernant un séjour dans l’émirat, en plein scandale de corruption présumée au Parlement européen.
Après avoir inculpé quatre individus pour corruption présumée au profit du Qatar, les autorités judiciaires belges ont demandé la levée d’immunité de Marc Tarabella, proche de Pier-Antonio Panzeri, un ex-eurodéputé italien au cœur de l’affaire, chez qui 600 000 euros en espèces ont été saisis. L’eurodéputé belge, dont le domicile avait été également perquisitionné, nie toute implication, mais l’élu socialiste admet avoir effectué en février 2020 un voyage payé par le Qatar sans le déclarer auprès du Parlement comme il en avait l’obligation. «Un document assez compliqué à remplir», selon l’eurodéputé «Il était invité […] pour un congrès. C’est l’organisation qui a payé», a rapporté son avocat Maxim Töller sur la chaîne belge RTL. «Il ne l’a pas encore déclaré […] Il est parti ensuite au Ghana, puis il y a eu le Covid […] Sa collaboratrice lui rappelle de le faire, mais le délai est passé», a-t-il expliqué, pointant «la réalité du terrain».
Le 11 janvier, l’eurodéputée socialiste belge Marie Arena avait également reconnu avoir omis de déclarer une mission au Qatar en mai 2022, payée par l’émirat, imputant l’«oubli» à son secrétariat et évoquant «un document assez compliqué à remplir», selon ses déclarations à la presse belge. Elle a démissionné dans la foulée de sa présidence à la sous-commission Droits de l’homme du Parlement européen, une fonction précédemment occupée par Pier-Antonio Panzeri et dont Marie Arena s’était mise en retrait dès décembre. «Cette décision a été prise au vu des attaques politico-médiatiques qui nuisent à mon image [et] à l’ensemble du travail réalisé au sein de la sous-commission», a-t-elle expliqué à l’agence Belga, répétant «n’avoir rien à se reprocher» et ne pas avoir fait l’objet de perquisitions ni de demande de levée d’immunité.
Les droitdelhommistes orphelins de Marie Arena
Comme nous l’avons souligné dans un précédent article, intitulé « Corruption au Parlement Européen: Marie Arena, sera-t-elle rattrapée par sa proximité avec les ONG soutenant le terrorisme international?, la chargée de la défense des droits de l’homme au Parlement Européen est de nouveau au devant de la scène, non pour défendre les commanditaires des actes terroristes en Algérie à savoir les terroristes de Rachad, comme l’avocat Rachid Mesli, également défenseur de l’ONG qatarie Al Karama; invité par Marie-Arena à prendre la parole devant les eurodéputés, mais de montrer son vrai visage d’une élue corrompue portant le masque de la défense des droits de l’homme, un concept qui devient un fonds de commerce politique entre les mains des puissances coloniales pour mettre à genoux les pays souverainistes et souverains qui refusent le diktat de l’hégémonie occidentale.