Pour le maestro Kouider Berkane, il s’agit tout simplement d’usurpation d’identité culturelle, interrogé par Algérie 54, il y a près de trois années sur cette question.
« Les marocains ne cessent de réclamer que les origines du Rai sont marocaines. Mais ils oublient que l’identité d’un patrimoine musical est déterminé d’abord par son contexte géographique. ( ex.Saida bhida ) ou ( Rouhi ya wahrene ) il ne peuvent pas être marocaines .En plus il y a ce facteur linguistique dans la chanson différent de la spécificité marocaine »avait-t-il insisté.
L’escroquerie de la traduction du mot « Maghreb »
La prédation n’a pas de frontières chez le régime du Makhzen, lorsqu’il s’agit du patrimoine algérien. Ainsi, le régime du Commandeur des croyants n’a pas hésité à s’approprier l’appellation de « la porte des maghrébins » donnée en hommage à l’illustre savant algérien Sidi Boumediene, compagnon de premier rang de Salaheddine Al Ayoubi, et propriété algérienne dans la ville sainte d’Al Qods en Palestine Occupée. En connivence avec l’occupant sioniste, le régime du Makhzen avait détourné l’appellation de cette porte des Maghrébins via une escroquerie de traduction la rendant « Morocco Gate ».
Les photos historiques d’Ouled Nail
Toute honte bue, le régime du Makhzen avait participé à l’Expo universelle 2020 de Dubai, en présentant des photos historiques de la tribu algérienne d’Ouled Nail, comme étant un patrimoine makhzenien.
Selon des clips diffusés lors de cette exposition, il n’ y aucun doute, les images montrées sont des images historiques les plus célèbres de la tribu algérienne de Ouled Naïl.
Les photos montrent aussi ces femmes algériennes portant la robe d’Ouled Naïl accompagnées des bijoux algériens. Alors que la foire universelle de Dubaï a également
attribué la même robe traditionnelle au Maroc.
L’UNESCO, noyautée par le Makhzen
Il est clair que l’organisation de l’UNESCO, a été infiltrée par le Makhzen , comme le confirme le scandale d’espionnage ayant éclaboussé l’organisation onusienne. Ainsi, dans le sillage du scandale de Pegasus, une Marocaine employée à l’Unesco a été renvoyée pour des relations avec les services de renseignements marocains. Cheffe d’unité administrative à l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture Unesco, la Marocaine Wafaa Bernichi faisait les frais d’une sale guerre menée, depuis des années déjà par le royaume du Makhzen, à l’encontre de certains pays d’Europe et du Maghreb aussi.
C’est le département du développement de l’expression et des médias de l’organisation rattachée à l’UNESCO, qui est derrière cette action qui s’était effectuée dans le secret le plus total, pour des raisons évidentes. . Cette scabreuse affaire intervienait moins d’une année après la perte du poste de membre du Conseil Exécutif à l’UNESCO par l’ancien ambassadeur marocain auprès de cette organisation onusienne Samir Addahre.
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