La haine viscérale de Xavier Driencourt à l’égard du peuple algérien n’a pas de frontières. Après avoir défilé dans les plateaux des médias mensonges des nostalgiques de l’Algérie française, et des relais de la propagande du régime néoféodal du Makhzen, l’ancien ambassadeur de France à Alger, rejoint la caste des néofascistes et idéologues de l’organisation terroriste de l’OAS.
Xavier Driencourt qui court toujours derrière l’Algérie, participera samedi prochain 16 novembre à Paris à une rencontre appelée » Forum de la dissidence », organisée par l’institut Iliade, inféodé à l’extrême droite française et nostalgiques de l’Algérie française.

Ce qui est surprenant, c’est que l’Algérie est incluse par l’ancien diplomate, agent de la DGSE, dans le débat consacré aux problèmes financiers de la France comme la dette qui ne cesse d’augmenter dépassant le seuil des trois mille milliards d’euros, et de la hausse des taxes pour les ménages en France.

En consultant l’affiche des intervenants, tous promoteurs de l’idéologie néocoloniale de l’extrême droite, nous relevons que Xavier Driencourt, est totalement engagé dans une nouvelle guerre de conquête contre l’Algérie, et qui n’aurait rien à envier à celle de 1830, menée par des généraux génocidaires qui avaient mis l’Algérie havre de paix, à feu et à sang pour piller les richesses de ce pays, et prétendre après que la France est venue « civiliser » les algériens.

La nouvelle guerre d’Algérie que mènent aujourd’hui, les résidus de l’organisation terroriste de l’OAS, est plus qu’évidente . Outre le sinistre Driencourt qui vient d’être identifié comme menteur, suite à cette info-mensonge de restrictions algériennes à l’égard du commerce extérieur avec la France, il faut ajouter Bernard Lugan, l’idéologue des guerres d’ethnies, un acteur clé dans le génocide au Rwanda.

Bernard Lugan, l’idéologue des génocides ethniques

Monarchiste, cet ancien de l’Action Française, défenseur de la colonisation, comme le rapporte Sophie Landin dans le journal Le Monde du 7 octobre 2001, qui déclara que « l’Afrique noire a toujours été un continent récepteur et non concepteur », fait partie de ces figures de l’extrême-droite en Europe avec qui le régime néoféodal du Maroc entretient, à l’abri des regards, de surprenantes relations.

Les thèses et les idées de ce défenseur de l’apartheid en Afrique du Sud, sont donc relayées par tout l’arc-en-ciel des partis politiques, allant de la gauche radicale à l’extrême droite, en passant par certains syndicats en France.

Dans une interview accordée le 3 mars 2023 au journal marocain Maroc Hebdo, le fasciste Lugan  reconnaît son attachement sentimental avec le Makhzen. « Attachement renforcé par toute une tradition familiale qui a fait que plusieurs de mes parents étaient soit dans l’entourage de Lyautey, soit officiers dans les Goums marocains » souligne-t-il. Et d’ajouter « L’un de mes oncles qui était lieutenant a été tué à la tête de ses Spahis lors du débarquement de Provence en 1944 ».

En tant qu’idéologue de l’identité coloniale, via l’instrumentalisation des conflits ethniques, Bernard Lugan a joué un rôle important dans l’affrontement ethnique entre les Hutu et Tutsi, proposé même par la France comme expert au tribunal pénal international TPI, dans le traitement du génocide rwandais.

29-30 novembre 2003 : Bernard Lugan est cité comme « témoin-expert » au Tribunal Pénal International pour le Rwanda par la défense d’Emmanuel Ndindabahizi, ancien ministre des Finances rwandais, alors accusé de génocide et de crimes contre l’humanité. Ndindabahizi a par la suite été condamné, le 15 juillet 2004, à la prison à perpétuité par le TPIR.

Dominique Venner (1935-2013)

Sous-officier pendant la guerre d’Algérie, il milite dans les années 1950, à Jeune Nation, un groupuscule néofasciste2, puis adhère à l’Organisation armée secrète (OAS), organisation terroriste pro- Algérie française, et fonde Europe- Action, un groupe fascisant 3, dans les années 1960.

Alain de Benoist

Journaliste et essayiste ,principal représentant de la mouvance intellectuelle de l’extrême droite française. il avait fait partie de l’équipe rédactionnelle du journal clandestin de l’organisation terroriste l’OAS Métro

Dans ses premiers livres, Salan devant l’opinion, Le Courage est leur patrie, Vérité pour l’Afrique du Sud⁸, publiés respectivement en 1963 et 1965, il défendait la colonisation , l’Algérie française, l’organisation terroriste de l’OAS, et le régime d’Apartheid en Afrique du Sud.