A la une, Mondactu

11 journalistes palestiniens assassinés par l’entité sioniste: lauréat du prix Dan David, RSF dos au mur

 Dans un précédent article , nous avons rapporté que 11 journalistes palestiniens assassinés par l’armée sioniste, en plein exercice de leur noble mission de mettre la lumière sur le génocide du peuple palestinien, par l’armée la plus « démocratique et humanitaire » du monde, selon la propagande occidentale.
Connue pour son hystérie médiatique lorsqu’il s’agit d’épingler sur le fonds de commerce politique de la liberté d’expression, les pays qui font de la résistance à l’hégémonie impériale occidentale et sioniste, l’ONG française RSF, s’est contentée d’une sortie équilibriste pour ne pas fâcher l’entité sioniste qui lui a décerné le Nobel sioniste de la liberté d’expression Dan David, en 2019, d’un montant d’un million de dollars.

Dans sa dernière déclaration, l’heureux bénéficiaire du Nobel sioniste Christophe Deloire, digne successeur du raciste et maire de Béziers Robert Ménard, indique « Nous sommes sidérés par ce triste record de 7 journalistes tués en 7 jours au cours de cette semaine sanglante, du fait de la réponse indiscriminée d’Israël à l’horrible massacre commis par le Hamas. Nous demandons solennellement aux autorités israéliennes de mettre fin à des pratiques militaires attentatoires au droit international qui entraînent la mort de civils, parmi lesquels les journalistes. RSF appelle les parties impliquées à mettre en oeuvre leurs obligations sur la protection des journalistes lors de conflits et les institutions internationales à faire respecter ces mesures de protection ” . Un message qui ne condamne nullement l’entité sioniste dont son armée n’a pas hésité à éliminer la martyre Shirin Abou Aqleh le 11 mai 2022, ou a volontairement tenté d’éliminer le miraculé grand reporter français Jacques- Marie Bourget, et qui commémore moins d’une semaine l’attentat terroriste perpétré par le Tsahal, à son encontre il y a 23 ans, au moment, ou il couvrait le siège du martyr président palestinien Yasser Arafat à Ramallah.

Dans une précédente interview accordée à Algérie 54, Jacques Marie Bourget dira « je suis un miraculé. Logiquement un homme atteint d’une balle de M16 dans le poumon gauche juste au-dessus du cœur est un homme mort. C’est pourquoi je parle de miracle. Il y a une satisfaction animale d’être resté en vie, mais quelle vie ? Une suite d’opérations étalées sur plusieurs années, un handicap permanent et surtout un psychisme définitivement morbide. Outre les dégâts physiques, je souffre d’un « syndrome post-traumatique » impossible à effacer » des propos pour démontrer au monde le vrai visage criminel de l’entité sioniste, qui récompensa plus tard RSF, pour fermer les yeux sur ses atrocités perpétrées à l’égard des journalistes engagés dans le combat et luttes pour les causes justes.

S’appuyant sur ce qu’il avait vécu en Palestine, Bourget racontait: « le 21 octobre 2000, à Ramallah, tandis qu’une balle de M16 israélien volait avec ardeur vers mon poumon gauche, j’ai eu le temps de me dire: Bon, je vais au tapis mais (merci le diable et Robert Ménard) Reporters sans Frontières sera là pour me relever ». « Très mal en point mais même pas mort, j’ai pu constater l’incroyable soutien qu’a délivré RSF à mon endroit : rien », avait-t-il rappelé.

Et ce n’est pas le journaliste Maxime Vivas auteur du livre « La face cachée de Reporters sans frontières » qui va nous contredire ou démentir. Le journaliste Maxime Vivas avait déjà accusé RSF d’avoir fermé l’œil sur l’assassinat de journalistes à Baghdad par l’armée américaine, lors de l’invasion de l’Irak en 2003.

Pour Maxime Vivas, les mécènes de RSF sont la CIA, la NED, l’USAID, l’Open Society de Soros et divers autres oligarques. Celui qui paie l’orchestre choisit la musique dit-on.

Ironie du sort, le 8 avril 2003, à la veille de la chute du régime irakien de Saddam Hussein, et au moment ou les combats font rage, un char de l’armée américaine tire sur des journalistes qui logeaient à l’hôtel la Palestine, tuant deux journalistes dont un cameraman ukrainien de l’agence Reuters, Taras Protsyuk.

Partager cet article sur :

publicité

Dessin de la semaine

Articles similaires