Au moment ou l’ONU évoque la nécessité pour la France de s’attaquer en profondeur au phénomène du racisme qui gangrène sa société présentée multiculturelle, le président français Emmanuel Macron, sa première ministre ,ses ministres de l’intérieur et de la justice, Elisabeth Borne, Gerald Darmanin et Éric Dupond-Moretti, renvoient la balle dans le camp des parents des enfants qui mènent une intifada, dans la foulée de l’assassinat de l’adolescent Nehal, pour exprimer leur mécontentement de la politique de leurs dirigeants manquant de visibilité et de vision. En focalisant la solution des problèmes que vit la société française sur le tout sécuritaire,via la mobilisation d’importants moyens humains et matériels pour faire face à cette intifada, il est clair, que les résultats ne seront que négatifs.
Éric Dupond-Moretti, parle de la responsabilité parentale
Ce vendredi 30 juin, à sa sortie de la réunion de crise présidée par Emmanuel Macron , le ministre de la justice Dupond-Moretti, jette la responsabilité de la violence qui a suivi l’assassinat de Nehal, aux parents d’adolescents. Curieusement ce conseil aurait bien servi son fils Raphaël Dupond-Moretti, placé en garde à vue en janvier dernier,soupçonné de violence conjugale.
La peine de la mère de Nehal
En s’adressant à la justice française, la mère de Nehal a souhaité que la justice se prononce pour une peine à la hauteur de sa peine et chagrin, notant que son fils n’était pas un délinquant.
Même si la mère était tolérante avec le système policier répressif, il en demeure que la communication et le débat véhiculés en France plaident pour l’émergence de l’extrême droite, comme nous l’avons souligné dans un précédent article, et la promotion du racisme, l’islamophobie la xénophobie et l’algérophobie, liées en premier lieu à l’adoption des lois comme le séparatisme.
Quand le Quai d’Orsay soutenait la colère des jeunes manifestants dans le monde arabe
Pour mieux illustrer, le double langage de l’Etat profond français, Algérie 54, a jugé utile de revenir, sur le soutien indéfectible de la France aux révolutions colorées dans plusieurs pays arabes, comme la Libye et la Syrie. (voir la capture).
Ce vendredi 30 juin, Emmanuel Macron accusait les réseaux sociaux de jouer un rôle important dans les mouvements de la contestation, annonçant même qu’il allait demander « aux plateformes comme Snapchat, Tiktok et d’autres » de « retirer les contenus les plus sensibles » sachant que la doxa et les médias Mainstream en France dénonçaient la coupure d’Internet en Egypte en 2011, et en Iran en 2022.