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December 9, 2025

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Au Mali, Sama kɛ tɛ yɛlɛma la. (Au Mali, faire le tonnerre ne résout rien.)

On dit souvent « Si tu n’as pas de pudeur, fais ce que tu veux. » Mais quand le temps des vaches maigres viendra, frappe au seul vasistas de tes soutiens et conseils actuels. Quand de mauvais élèves des mauvais maitres et de régimes défaillants s’accaparent de quelque chose, les résultats ne seront jamais luisant. 

Par Dr. Benali 

On dit souvent « Si tu n’as pas de pudeur, fais ce que tu veux. » Mais quand le temps des vaches maigres viendra, frappe au seul vasistas de tes soutiens et conseils actuels. Quand de mauvais élèves des mauvais maitres et de régimes défaillants s’accaparent de quelque chose, les résultats ne seront jamais luisant. 

Mais ces apprentis, pour se démarquer de leurs mauvais maîtres, adoptent un comportement vipérin et accusent les autres de leurs propres malheurs. C’est ainsi qu’une clique ayant goûté à la sauce des anciens présidents comme Amadou Toumani Touré (ATT) et Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a scellé, en 2023, des liens tactiques avec les terroristes de l’EIGS et s’entend avec eux pour combattre l’ennemi commun représenté par le JNIM et le CSP-DPA Azawed. Mais une fois que leur stratégie foire, ils commencent à élever la voix en lançant des “Baga Baga” contre l’Algérie.

Il ne s’agit pas de Baga Baga diplomatiquement incorrectes et déplacées lancées pour flatter une population épuisée, qui continue de subir des conditions de vie déplorables, tout en étant bercée par des promesses aussi creuses qu’irréalisables. Ce n’est pas non plus l’affaire de quelques discours impulsifs et agressifs, éructés dans les enceintes onusiennes par des amateurs mal inspirés, obsédés par l’Algérie. Ce dont il est question, c’est d’un théâtre de bouffonneries savamment orchestrées par des voix sans consistance, qui s’abritent derrière le whataboutisme — à la fois une stratégie, une technique argumentative et une méthode rhétorique — pour esquiver les critiques et détourner l’attention de leur population, face aux conditions de vie difficiles qu’elle endure.

Mais, quand l’intelligence fait défaut dans un cénacle, des apprentis-surfeurs s’initient à l’art de la prétention pour gagner en crédibilité, croyant que l’apparence de savoir suffit à combler l’absence de profondeur ou à masquer leur ignorance des réalités complexes de leur pays qui les bousculent ou qui vont les bousculer dans un avenir pas lointain.

Cette situation est liée aux choix politiques de la classe dirigeante du pays, qui a instauré un “système politique à problèmes en spirale“, susceptible facilement de dégénérer en un système intrinsèquement conflictuel et autocatalytique, au lieu de privilégier le dialogue inclusif, la réconciliation, le développement et la coopération régionale.

Au lieu de privilégier le dialogue et la réconciliation, les tenants de la transition, craignant de perdre leur emprise sur le pouvoir, ont pris des mesures pour réduire au silence toutes les voix contestataires qui étaient leur soutien au début du premier coup d’Etat de 2020 et même celui de 2021. Cette répression s’est intensifiée lorsque la classe politique a découvert leur vaste fumisterie aux vues de la dégradation des situations socio-économique et sécuritaire, ainsi que des promesses non tenues en ce qui concerne le passage du pouvoir aux civils.

Les premières victimes de ces mesures répressives ont été, Ben Le Cerveau et l’Imam Mahmoud Dicko, deux figures tutélaires du mouvement de contestation de 2020, précédant le coup d’Etat des Surfeurs.

Outre les conditions de vie de plus en plus critiques, les autorités de la transition ont verrouillé le champ politico-médiatique en interdisant, au mois d’avril 2024, sous prétexte de préserver l’ordre public, aux médias (radios, télévisions, journaux imprimés et en ligne) de rapporter les activités des formations politiques et associatives dans le pays, un jour après avoir suspendu toutes les activités des partis politiques et associations, alors que les membres de l’autorité s’étaient engagés à céder le pouvoir à des civils élus, le 26 mars 2024.

Ainsi, depuis le coup d’Etat du 18 août 2020 au Mali, les tenants de la transition- surfeur sur la vague des contestations populaires- ont adopté une stratégie de communication hyper agressive reposant sur la propagande, l’agitation, la manipulation et des mensonges diffusés à travers des contenus de caractère douteux, relayés par des activistes et des « vidéomans ». Cependant, cette stratégie, loin d’atteindre ses objectifs, commence à montrer des signes d’essoufflement et ses premiers revers

Et pour finir, je vais renvoyer le : À bon entendeur tant pis, avancé au siège des Nations Unis par un pseudo-intello-autogratifié général-surfeur.     t 

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