Le ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Ouadjaout, a donné dimanche le coup d’envoi des épreuves du baccalauréat (session 2021) à partir du lycée Ali Boussehaba, dans la commune de Draria (Ouest d’Alger). L’entame est donnée par l’épreuve de la langue arabe.
C’est pendant cinq jours durant que plus de 731.000 candidats composeront à ces épreuves, à travers 2.528 centres répartis sur tout le territoire national, dans des conditions sanitaires « exceptionnelles » du fait de la propagation de la Covid-19.
Le ministère de l’Éducation nationale avait assuré, la veille de cet examen, que toutes les conditions étaient réunies pour un bon déroulement des épreuves, appelant les élèves à faire preuve de vigilance et de sens de responsabilité en « ne se laissant pas influencer par les publications, les sujets ou les corrigés types fictifs relayés sur les réseaux sociaux en vue de les déconcentrer et porter atteinte à la crédibilité du baccalauréat ».
Selon la fiche technique de l’Office national des examens et concours (ONEC), le nombre des candidats à passer cet examen prévu du 20 au 24 juin courant, est de 731.723 dont 459.545 candidats scolarisés (180.833 garçons et 278.712 filles) et 272.178 candidats libres (140.099 garçons et 132.079 filles).
Aussi, 5.084 détenus se présenteront aux épreuves du baccalauréat, soit une hausse de 59% par rapport à la précédente session (2020). Il s’agit de 4.977 détenus et de 107 détenues répartis à travers 47 établissements pénitentiaires agréés par le ministère de l’Éducation nationale comme centres d’examen.
Le ministre de l’éducation était accompagné à l’occasion de ces proches collaborateurs, du wali d’Alger et des hautes autorités de la wilaya.