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Les Dessous de la bataille d’Idlib

Idlib

La « Syrinisation » des conflits risque aussi d’accélérer la tendance à la multiplication des guerres asymétriques et de renforcer leur dangerosité. « On passe d’un monde où le risque de guerre mondiale dérivait en conflits régionaux à un monde où les conflits régionaux risquent de dériver en guerre mondiale non programmée »

Le monde se prépare aux tempêtes les plus dures et les plus violentes de tous les temps. Des élites corrompues préparent les changements les plus profonds, les plus grands, les plus éblouissants de toutes les époques. Les identités politiques, les idéologies peuvent être ébranlées à la racine, la condition sociale de la race humaine, les sentiments d’appartenance peuvent s’effondrer fondamentalement les unes après les autres.

Ce sont ces interventions occidentales qui sont à la racine de la crise au Moyen-Orient. L’Occident ne peut pas s’arroger le droit d’intervenir en Syrie ou en Irak comme si les croisades n’étaient toujours pas finies !

La vérité est que le Président Erdogan a déclaré que les États-Unis et l’Europe ne tenaient pas leurs promesses concernant la lutte contre l’État islamique. Il affirme avoir les preuves du soutien de Daech par l’Union européenne et les États-Unis ?

Cette accusation est d’une extrême gravité, si elle était avérée. Car, cela signifierait que les gouvernements occidentaux seraient responsables des attentats terroristes meurtriers en Europe, puisqu’ils soutiendraient les organisations criminelles, dont dépendent les terroristes en question.

Tous aussi haineux les uns que les autres, les informations que nous relatons ici, sont édifiantes. Elles nous font prendre conscience que nous vivons dans un monde dont les dirigeants occidentaux, qui prônent la rigueur, la liberté et la démocratie sont en réalité une bande d’escrocs en col blanc !

Une grille de lecture: Servant à démasquer la face cachée de ce monde pervers qui se décrit civilisé, visant à susciter la peur et à justifier toujours de nouvelles guerres.

Voici L’effrayante influence des USA Et les quarante voleurs dans ses guerres secrètes contre les peuples de la région aux bénéfices des fous voués à l’Antéchrist. Une véracité des faits sur des guerres de propagande absurdes, de mensonges aussi édifiants que les autres que nous avions dénoncé depuis sans cesse.

L’importance stratégique d’Idlib

Idlib est située dans le nord-ouest de la Syrie, limitrophe à la province du sud de la Turquie de Hatay et est bordée à l’est par la province d’Alep, au nord-est par la ville d’Afrin (relevant du Rif d’ Alep), au sud par la province de Hama et au sud-ouest par la province de Lattaquié.

Idleb revêt une importance stratégique majeure, consistant en sa position sur la route internationale reliant la Turquie à la Syrie, à la Jordanie et au Golfe. Elle dispose également d’une importance particulière au plan local, dès lors qu’elle est considérée comme la porte d’entrée sur la Mer Méditerranée.

D’une superficie de 6 mille kilomètres carrés, Idlib qui comptait, avant l’année 2011, une population d’environ deux millions de personnes, est habitée actuellement, selon les chiffres des conseils de l’administration locale de la ville (affiliés à l’opposition), par environ 3,7 millions de personnes, dont 1,3 millions de civils déplacés des autres villes syriennes. De plus, un million d’habitants de la population de la province vivent dans 200 camps près de la frontière turque.

Idleb est considérée comme l’une des principales forteresses des forces de l’opposition syrienne, après sa libération du joug du Régime en mars 2015.

L’importance stratégique que revêt Idlib augmente compte tenu de son emplacement limitrophe à la province de Lattaquié, un des principaux bastions du Régime et son réservoir humain, qui comprend également la base militaire russe à Hmeimim.

Compte tenu de sa position limitrophe à la Turquie, la province constitue une des principales portes d’acheminement des aides humanitaires vers la Syrie, via le poste frontalier de Bab al-Hawa. Plus de 1500 camions chargés de denrées alimentaires et de secours accèdent mensuellement à travers cette région de même que 4500 camions chargés de produits commerciaux.

La province d’Idlib a été déclarée comme étant l’une des zones de désescalade, en vertu de l’accord d’Astana, conclu le 5 mai 2017, par les Etats garants, la Turquie, la Russie et l’Iran.
En vertu des accords d’Astana, la Turquie a mis en place 12 postes de contrôle dans la zone d’Idlib en octobre 2017, où environ 4 millions de civils résidaient sous la protection turque, dès lors que Ankara est la partie garante des factions de l’opposition.

Idlib partage 130 km de frontières terrestres avec la Turquie, et un état d’inquiétude prévaut de crainte que la poursuite des campagnes du Régime lancés contre Idlib n’entraîne une vague de déplacements de centaines de milliers de civils vers la Turquie et l’Europe.

L’afflux de nouvelles vagues de déplacés vers la frontière avec Hatay constitue une préoccupation majeure de la Turquie, qui accueille déjà actuellement sur son sol plus de 3,6 millions de Syriens et qui par conséquent met l’accent sur la nécessité qu’il y a à protéger l’accord de cessez-le-feu à Idlib

 Histoire Atlas de Mondialisme

« A Idlib, le régime, ainsi que les forces russes et les groupes soutenus par l’Iran, qui agissent avec lui (régime) , s’attaquent sans cesse aux civils, perpétuent des massacres et font couler du sang.

Ceux qui parlent des droits de l’homme, des enfants, des femmes et qui prétendent être préoccupés par les civils, se sont murés dans le silence. Même si tout le monde ferme les yeux sur cette situation, la Turquie ne restera pas spectatrice », a-t-il lancé le président Erdogane. Il a affirmé que la majorité des attaques du régime, de la Russie et des autres forces qui agissent avec eux, cible directement la population d’Idlib et non les terroristes !  « Leur objectif est de forcer la population locale  « sunnite » à avancer vers les frontières turcs afin de pouvoir occuper (leur zone) facilement pour les « Chiites ».

Jusqu’à maintenant, nous avons cherché à gérer la situation avec une intervention physique minime en attendant qu’ils respectent les accords et les promesses donnés. Cependant, aucune promesse n’est tenue, aucun accord n’est respecté. De plus, depuis un certain temps, ces attaques ciblent directement nos soldats et la Turquie. Dans une telle situation, nous n’agirons plus dorénavant en fonction des dits mais des réalités sur le terrain », a-t-il dit.

« Nous sommes décidés à repousser le régime syrien en dehors des limites de l’accord de Sotchi avant la fin du mois de février. Nous ferons le nécessaire pour cela, au sol et dans les airs, sans aucune hésitation ».

Erdogan montre ici que tout ceci n’est pas la conséquence accidentelle des conflits au Moyen-Orient élargi en moyen orient,  mais un objectif stratégique des agresseurs géopolitique de l’Alliance multinationale?

Car en partant de ce point de départ, il est relativement facile de repérer les dessous de la bataille d’Idlib et où le front international pourrait-il prochainement frapper !

Si l’élite militaire ou politique Turcs, qui sont visées par cette guerre ne sont pas suffisamment qualifiées pour identifier ce type d’agression et organiser une réponse appropriée, la société elle-même est vouée à une défaite géopolitique écrasante!

Je pense que les problèmes de sécurité et les récits futurs de ces deux pays (Turquie-Syrie)  devraient s’appuyer sur des siècles de profondeur historique et se tourner vers l’avenir et ne devraient en aucun cas être abandonnés à l’initiative des agresseurs géopolitique [États-Unis, France, Royaume-Uni, ou Chine] de sacrifier ces pays à leurs comptes globaux. Histoire Atlas de Mondialisme

L’avertissement d’Ankara

Le président turc, Erdogan, a adressé un ultimatum au Régime syrien, qui lui accorde jusqu’à la fin du mois de février pour se retirer derrière les points de contrôle turcs à Idlib (nord-ouest) encerclés par les forces d’al-Assad au cours de la dernière campagne militaire menée avec ses alliés.

Le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, a affirmé qu’Ankara est en cours d’exécution de ses plans militaires à Idlib au cas où le Régime d’al-Assad n’obtempère pas au délai accordé par le président Erdogan.

Dans une déclaration faite au journal turc « Hurriyet », Akar a martelé que « si le Régime syrien ne respecte pas le délai accordé de la fin du mois courant, nous passerons à l’application des plans B et C ».

En réponse à une question sur la signification du plan B, le ministre turc de la Défense a clarifié qu’ils s’étaient déjà entretenus avec leurs partenaires américains concernant l’éloignement des terroristes de la frontière turque, et compte tenu de la non-réception d’une réponse, l’armée turque a mené les opérations de « Bouclier de l’Euphrate », du « Rameau d’olivier » dans le Rif d’Alep, et de « Source de la paix » dans les Rifs d’al-Hassaké et de Raqqa.

Al-Assad prendra-t-il au sérieux l’avertissement d’Ankara et retirera-t-il ses forces dans les délais impartis?

Damas a ainsi signalé qu’elle ne donnerait pas suite à la demande de la Turquie de retirer les forces du régime dans les zones désignées dans l’accord de Sotchi d’ici la fin de février.

La Turquie doit dissuader les forces du régime. Damas ne s’arrêtera pas autrement. La seule langue que Bashar Assad parle est une dissuasion sévère.

Rappelons que le régime d’Assad a jusqu’à présent tué environ 1 million de personnes dans un pays dont la population totale était de 21 millions au début de la guerre civile en 2011.

Sept millions de personnes supplémentaires ont été forcées de fuir leur foyer. L’objectif actuel du régime est d’achever ses efforts de nettoyage ethnique sectaire en envoyant 3 millions de personnes supplémentaires, actuellement à la recherche d’un refuge à Idlib, à la frontière turque.

La priorité absolue de la Turquie à Idlib est d’arrêter la crise humanitaire, d’empêcher le régime d’envoyer quelque 3 millions de réfugiés à la frontière et de sécuriser ses frontières.

Les précautions supplémentaires d’Ankara à Idlib?

Les tensions de longue date entre la Turquie et le régime de Bachar Assad se sont transformées en un conflit brûlant.

À ce rythme, tout le reste passera à l’arrière des opérations militaires. La question cruciale est de savoir si la Turquie est passée à la « deuxième » étape dans le territoire de détention d’Idlib, en renforçant les postes d’observation et en exerçant un contrôle autour d’eux, et en imposant une zone de sécurité, de 30 à 40 kilomètres de profondeur, pour les réfugiés syriens et les personnes déplacées.

L’escalade la plus récente à Idlib s’est produite en raison de violations incessantes du cessez-le-feu par la Russie et les forces du régime, citant des « attaques terroristes » malgré aucune activité notable de Hayat Tahrir al-Sham (HTS) dans la région.

La Turquie a maintenu sa patience pour maintenir la paix. Pendant ce temps, la partie opposée a continué de bombarder des zones civiles, notamment des écoles et des hôpitaux. La tentative du régime de prendre la ville de Saraqib et de contrôler l’autoroute M5 après la capture de Maarat al-Nouman a été une rupture pour les Turcs.

La Russie et le régime de Bachar Assad veulent prendre le contrôle des autoroutes M4 et M5 dès que possible – signe qu’ils n’ont pas l’intention de s’arrêter.

À l’avenir, ils espèrent saisir de nouvelles opportunités pour prendre tout Idlib et pousser les réfugiés et les groupes terroristes vers la frontière turque. Cette réalité oblige Ankara à prendre des précautions supplémentaires.

Il y a deux options disponibles à Ankara en ce moment. La première option est d’abandonner ses postes d’observation selon la recommandation de l’opposition. Cette décision entraînerait non seulement davantage de morts parmi les civils, mais mettrait également en danger la sécurité de la frontière sud de la Turquie. Pour aggraver les choses, il y aurait une légère augmentation de la migration irrégulière d’Idlib vers la Turquie. Enfin, la première option déstabiliserait et mettrait en danger le reste des zones de sécurité sous contrôle turc dans le nord de la Syrie.

La deuxième option est d’engager des pourparlers diplomatiques continus avec Moscou et de mener une opération militaire globale pour démontrer l’engagement de la Turquie envers le régime Assad.

La crise à Idlib s’aggravera encore si les Russes n’arrêtent pas les attaques du régime.

Pour dissuader Bachar Assad, les Turcs pourraient avoir à recourir à des mesures plus sévères. Il serait logique que Moscou facilite un règlement avant que le conflit ne franchisse ce seuil.

Un autre point clé est que la crise d’Idlib sera internationalisée si des millions de réfugiés finissent par se déplacer. La communauté internationale doit agir maintenant pour stopper cette vague d’immigration, qui constituerait un défi très sérieux pour les démocraties européennes.

Un porte-parole du Parti de la justice et du développement (Parti AK), a répondu aux attaques les plus récentes à Idlib en disant: « L’OTAN, par nature, doit être solidaire de la Turquie ».

À en juger par cette déclaration, les Turcs adressent maintenant leurs derniers avertissements aux gouvernements occidentaux.

Si ce fardeau se retrouve sur les épaules de la Turquie, toute l’Europe ressentira son poids.

Le président Erdogane invite les pays européens à adopter une position basée sur des valeurs face au terrorisme.

Dans son discours,  Il a invité une nouvelle fois l’UE et les pays européens à adopter une position empreinte de principes et honorable face au terrorisme.

« Les développements qui se produisent, reflètent le manque de sincérité, de principes et l’hypocrisie de l’Union européenne et des pays européens face au terrorisme », a-t-il relevé.

« Les actes sournois menés sur le terrain et à la table des négociations, n’atteindront pas leur objectif », a-t-il lancé.

Scénarii des conflits sur Idlib

Il ressort de l’ensemble des données – réunions, négociations, déclarations et messages échangés entre les deux parties, qu’il est probable que la partie turque attend la fin de l’ultimatum fixé par le président Erdogan au Régime syrien jusqu’à fin février, tout en continuant à renforcer la situation sur le terrain, et à envoyer des renforts militaires à Idlib et aux zones frontalières, tout en menant parallèlement des discussions intensives avec les Russes.

La vérité indéniable est que le Régime d’al-Assad est incapable de continuer à gouverner sans la Russie, ni à poursuivre la guerre. Cela signifie que la réponse à l’avertissement lancé par la Turquie est principalement et directement liée à ce que compte faire le président russe Vladimir Poutine, face à une opération militaire que lancera la Turquie contre les forces du Régime d’al-Assad dans la zone de désescalade à Idlib.

C’est pourquoi, les pourparlers devraient déboucher prochainement sur une réunion entre les présidents Erdogan et Poutine, si ces pourparlers n’aboutissent à aucun résultat.

Le choix d’une guerre menée par la Turquie et les factions de l’opposition syrienne contre les forces du Régime pour les contraindre à se retirer des zones dans lesquelles elles ont progressé récemment, paraît comme étant l’option la plus probable.

Il est prévu que la Russie continuera à exercer une pression sur la partie turque, afin de préserver les zones contrôlées par le Régime récemment.

Comme à l’accoutumée, Moscou adoptera la politique du « bord du précipice » mais en fin de compte la Russie ne se dressera pas sur la voie de la Turquie, si cette dernière décide de lancer une opération militaire contre le régime d’al-Assad pour le contraindre à reculer. La Russie ne soutiendra pas Damas par son aviation avançant comme argument l’application de la teneur des Accords de Sotchi et d’Astana.

Bien que la Russie ait, jusqu’à présent, apporté son plein soutien à la politique d’al-Assad, elle procédera à une évaluation de la situation à la lumière de l’ultimatum turc, motivé en cela par cette préoccupation de perdre la Turquie, avec qui elle est liée par des intérêts stratégiques.

Il est attendu que Poutine évitera de continuer à soutenir aveuglément al-Assad concernant la crise d’Idlib et à le forcer à prendre une position pour satisfaire les revendications de la Turquie, afin de faire baisser tension qui a éclaté après les deux dernières attaques contre les forces turques au cours des derniers jours, et qui ont fait 13 morts parmi les soldats turcs.

En mentionnant l’escalade et la prise pour cible les forces turques, il ne faut pas perdre de vie le rôle dévolu à l’Iran, cet acteur influent et qui a un ascendant sur les forces combattantes d’al-Assad sur le terrain. Il apparaît que Téhéran, qui subit le blocus américain, est satisfait de la tension qui a éclaté entre Ankara et Moscou

Moscou ne peut pas avancer en Syrie sans tenir compte des intérêts vitaux d’Ankara. Ce faisant, la Russie risquerait d’inviter d’autres parties prenantes à jouer un rôle actif à Idlib et ailleurs.

La folie russe de Poutine n’est pas différente de la folie perse

Elle est intervenue dans le Caucase du Sud, personne n’a pu résister. Intervenant en Ukraine, personne n’a pu résister. La Crimée annexée, personne ne pouvait rien dire. Poutine, il est entré directement avec l’Iran en Syrie par le biais d’études cartographiques nouvelles. Ce n’est pas seulement la stratégie russe, mais plutôt la stratégie iranienne également de vouloir modifier la carte géographique de la région (Sunnite par Chiites) !

Moscou pensait que personne ne pourrait intervenir à nouveau. Tandis que l’Iran insiste sur la confiscation de la Syrie après l’Irak, je dis que les plans d’expansion lancés par Téhéran au Yémen se tourneront vers les pays du Golfe dans un an ou deux et qu’aucun de ces pays n’est en sécurité. Aujourd’hui, l’Iran a étendu sa haine au monde sunnite au-delà de l’hostilité envers Israël !

Il s’agit d’une occupation pure et simple et ils établiront la nouvelle administration en fonction de leurs priorités après l’occupation.

Ceci est le compte des agresseurs géopolitique. Il est donc évident de penser que l’Iran et la Russie sont entrés dans ce pays pour maintenir en vie le régime corrompu de Damas également pour intervenir selon la nouvelle carte de la géographie (Sunnites-Chiites) et imposer leurs propres cartes sous le prétexte de l’Isis (Daesch).

Ils ne peuvent pas trouver une autre excuse sauf de jouer pleinement cette carte ethnique. Parce que personne ne donnera un bonus à l’excuse pour sauver l’assassin Bachar Assad. Le monde ne croira pas à une telle excuse et ne l’acceptera pas.

(ISIS-PKK-YPG) sont une arme asymétrique qui est utilisé à des fins géopolitique et stratégique, selon un cahier de charge remplit d’ambition d’occupation de territoires et d’expansion régionale et ne seront liquidés que lorsqu’ils deviendront inutiles.

Tout ce qui était caché hier, toutes les manigances passées secrètes par l’agresseur géopolitique (L’Alliance multinationale et son front de l’intervention international) se font désormais au grand jour. Deux raisons à ce changement de comportement : un mépris extraordinaire envers les populations autochtones d’Idlib et une accélération de l’agenda politique qui les oblige à avancer leurs pions beaucoup plus vite.

La réalité est que l’emploi de ces sociétés secrètes tente de faire revivre les histoires coloniales sanglantes en essayant d’agrandir leurs possessions coloniales et leurs zones d’influence aux dépens de leurs  rivaux les autochtones Sunnites.

Aucun pays au monde n’est capable d’absorber une telle menace!

J’essaie ici d’attirer l’attention sur un danger, d’analyser une situation gênante avant que la tracé des frontières bien pires ne se forment ?!

Ceux qui sont peu habitués à l’approche géopolitique du point de vue de la guerre hybride devraient se former pour comprendre où les prochaines guerres pourraient se produire, mais ce n’est en fait pas si difficile d’identifier les régions et les pays risquant le plus d’être victimes de cette nouvelle forme d’agression. La clé de la prévision est d’accepter que les guerres hybrides sont des conflits asymétriques, provoqués depuis l’extérieur et reposant sur le sabotage des intérêts géoéconomiques concrets. En partant de ce point de départ, il est relativement facile de repérer où ils pourraient prochainement frapper.

Il est évident que chercher à dialoguer avec ceux dont les intentions sont fausses ne sert qu’à se compromettre.

Vouloir discuter avec (eux), c’est perdre son temps et se corrompre à leur jeu. Il n’y a aucune compromission possible, aucun dialogue avec ces gens-là. Nous l’avons dit, cela conduit à reporter l’échéance qui n’en sera que plus coûteuse en vies.

Cela suffit de faire semblant. Il y a une avancée dans les positions clairement définies, certes, mais les Peuples de la région et ceux du Maghreb, ne sont pas assez informés de la Réalité et de l’engagement de leurs gouvernements.

Il faut appeler un chat : un chat, et non chercher à dissimuler la réalité : la guerre programmée, irrévocable, à laquelle tout le monde se prépare et qui ne peut être arrêtée est à « Idlib ».

La diplomatie de couloir a fait son temps. Il faut prendre clairement position devant tous et surtout devant Allah et les Peuples. Ces derniers ont droit de savoir en priorité pour s’y préparer. Les mieux informés sont prêts, mais ils sont une infime minorité.  En attendant la fin du mois de février sera crucial à cet égard !

 

 

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