Le comité belge de soutien au peuple sahraoui a plaidé pour “la reconnaissance et le soutien” par le gouvernement belge du droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination, soulignant, dans un communiqué, que le Sahara occidental est un territoire “séparé et distinct” du Maroc.
Réagissant à des propos tenus au Parlement par le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, le comité a exhorté ce dernier à “poursuivre son approche volontariste en matière de recherche d’une solution juste, durable et mutuellement acceptable au conflit du Sahara occidental”.
Selon le comité, cela implique “la reconnaissance et le soutien du droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination, droit que le plan marocain de +soi-disant autonomie+ ne prend nullement en compte”.
Le comité s’est dit, à ce titre, “disponible” pour “tout échange ou clarification afin de garantir que la position de la Belgique demeure pleinement alignée sur le droit international et européen, et sur le respect des droits des peuples de choisir librement leur avenir”.
Il a affirmé, dans ce contexte, que les arrêts répétés de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) sont “sans ambiguïté”.
La CJUE a confirmé, à plusieurs reprises, que “le Sahara occidental est un territoire séparé et distinct du Maroc” et que “toute activité économique menée sur ce territoire nécessite le consentement du peuple sahraoui, représenté par le Front Polisario”.
En d’autres termes, “le Sahara occidental n’est pas une région du Maroc”, a souligné le comité, soutenant que “le Maroc y exerce une occupation illégale, reconnue comme telle par le droit de l’Union européenne et les résolutions du Conseil de sécurité et de la 4e Commission de l’Assemblée générale de l’ONU”. “Dès lors, toute activité économique d’entreprises belges opérant sur ce territoire sans le consentement préalable du peuple sahraoui s’expose à des recours judiciaires, ces activités étant contraires au droit de l’Union européenne”, a-t-il averti.