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December 8, 2025

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Bernard Lugan, le supplétif de l’expansionnisme marocain et de la propagande makiste

Les officines ennemies de l’Algérie ne chôment pas et ne désespèrent pas pour porter atteinte à la souveraineté territoriale de l’Algérie et à l’unité de son Peuple. Parmi les officines en question, celles qui défendent depuis des lustres l’Algérie française et la politique expansionniste du régime du Makhzen.

Et pour mieux illustrer cette stratégie destructrice visant l’Algérie, Algérie 54 met à nu la campagne de dénigrement, de mensonges et de désinformation menée par un fasciste , un prétendu historien, surnommé Bernard Lugan, devenu une porte-voix de l’expansionnisme marocain, un régime paria qui n’a rien à envier au régime sioniste d’Apartheid, dont l’expansionnisme à l’égard de ses voisins arabes n’est plus à présenter au même titre que la concrétisation de ce qui appelé le “Grand Israel”. D’ailleurs, ce n’est pas surprenant de voir défiler le fasciste Bernard Lugan,sur les rédactions et plateaux affiliés au Makhzen et client des médias alternatifs liés aux nostalgiques de l’Algérie française. C’est dans ce cadre, qu’il ne cesse de nier l’histoire de l’Algérie, en reprenant la doctrine des mentors de l’Algérie Française, en véhiculant le mensonge selon lequel “De Gaulle a donné l’indépendance aux  algériens” une insulte historique flagrante aux sacrifices de millions de martyrs algériens, tombés sur le champ d’honneur pour l’indépendance de l’Algérie et l’unité de son Peuple, et en se positionnant comme  l’un des premiers stratèges du « berbérisme » en France, braqué contre l’Algérie. Ce qui pousse aujourd’hui, Bernard Lugan à faire de l’Algérie, une obsession au service de l’expansionnisme marocain, est la détermination de l’Algérie à aller de l’avant pour la concrétisation du projet d’exploitation de Gara Djbilet. Une concrétisation de ce projet ouvrira à l’Algérie les possibilités de consolider son indépendance et la souveraineté de ses décisions

D’ailleurs, il n’est un secret pour personne que Benard Logan, ce “penseur d’extrême-droite” qui se déguisait alors, en cours, en officier du 6ème régiment des lanciers du Bengale, pour faire chanter l’hymne de l’armée coloniale à ses étudiants de l’Université Lyon-III, est un proche allié de l’organisation terroriste du MAK. Cet « expert du génocide Tutsi », n’est autre que le compagnon de Jean-Pierre Strirbois, d’Alain Renault, le bras droit de François Duprat et de Bruno Gollnisch, dont le CV est consultable sur http://francegenocidetutsi.org/QuiEstBernardLugan.pdf.

Monarchiste, cet ancien de l’Action Française, défenseur de la colonisation, comme le rapporte Sophie Landin dans le journal Le Monde du 7 octobre 2001, qui déclara que « l’Afrique noire a toujours été un continent récepteur et non concepteur », fait partie de ces figures de l’extrême-droite en Europe avec qui le royaume du Maroc entretient, à l’abri des regards, de surprenantes relations.

Les thèses et les idées de ce défenseur de l’apartheid en Afrique du Sud, sont donc relayées par tout l’arc-en-ciel des partis politiques, allant de la gauche radicale à l’extrême droite, en passant par certains syndicats en France.

Dans une interview accordée le 3 mars 2023 au journal marocain Maroc Hebdo, Le fasciste Lugan  reconnaît son attachement sentimental avec le Makhzen. “Attachement renforcé par toute une tradition familiale qui a fait que plusieurs de mes parents étaient soit dans l’entourage de Lyautey, soit officiers dans les Goums marocains” souligne-t-il. Et d’ajouter “L’un de mes oncles qui était lieutenant a été tué à la tête de ses Spahis lors du débarquement de Provence en 1944”.

Lugan, un acteur du génocide rwandais

En tant qu’idéologue de l’identité coloniale, via l’instrumentalisation des conflits ethniques, Bernard Lugan a joué un rôle important dans l’affrontement ethnique entre les Hutu et Tutsi, proposé même par la France comme expert au tribunal pénal international TPI, dans le traitement du génocide rwandais.

29-30 novembre 2003 : Bernard Lugan est cité comme “témoin-expert” au Tribunal Pénal International pour le Rwanda par la défense d’Emmanuel Ndindabahizi, ancien ministre des Finances rwandais, alors accusé de génocide et de crimes contre l’humanité. Ndindabahizi a par la suite été condamné, le 15 juillet 2004, à la prison à perpétuité par le TPIR.

Dans le même cadre, il faut noter, que les travaux de Bernard Lugan ne sont pas considérés comme scientifiques par la plus grande partie de la communauté universitaire. En revanche, Ils étaient considérés comme  des supports  à des thèses défendant l’apartheid en Afrique du Sud, les fondements racialistes de l’histoire africaine et faisant l’apologie de la colonisation.
Lire aussi: Louisa Lugan : de la lutte des classes à la lutte des races

 

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