» Les algériens sont nés libres et le resteront » répondait le président Tebboune ce vendredi 16 juin à Saint-Petersbourg, à une question au sujet des pressions occidentales exercées sur l’Algérie, liées à son partenariat stratégique avec la Russie. Une réponse qui fera le tour du monde, et qui révèle cette fierté algérienne de défendre la souveraineté décisionnelle du pays, chèrement acquise.
Bien entendu, cette réponse est qualifiée d’humiliation par les néocolonialistes,ceux qui veulent asseoir l’hégémonie occidentale, résistants au passage à un nouvel ordre mondial multipolaire et plus juste. Une revendication algérienne datant des années 70, exprimée lors du Sommet des Pays Non-Alignés tenus à Alger en septembre 1973, et à l’occasion de l’assemblée extraordinaire des Nations Unies tenue en avril 1974.
D’ailleurs, ce n’est pas surprenant, de voir la doxa occidentale, et leurs relais propagandistes s’attaquaient à la position de neutralité de l’Algérie dans le conflit ukrainien.
Réussir à avoir le quitus du président russe Vladimir Poutine, dans l’éventualité d’une médiation algérienne, en vue de rétablir la paix dans cette région et cesser les hostilités armées, n’est pas du goût des va-t-en guerre, qui se nourrissent du fonds macabres et de la vente des armes. Et comme exemple, Algérie54 revient sur un élément-clé du démantèlement des Etats nationaux au nom de ce qui est appelé « printemps arabe » et des révolutions colorées, comme celle de l’Euro Maidan en Ukraine, en l’occurrence le franco-sioniste Bernard Henry Levy.
BHL et la visite du président Tebboune en Russie
Dans un tweet, qu’il a posté sur son compte, le génocidaire BHL, a indiqué que l’Algérie avait choisi son camp, celui de la Russie, et de se mettre à côté du président russe Vladimir Poutine, l’accusant même soutenir l’entreprise militaire privée russe Wagner, sans fournir la moindre preuve de ce qu’il avance
BHL, rattrapée par ses mensonges
Il convient de rappeler, que le sioniste BHL, a été l’un des acteurs-clé du coup d’état anti-démocratique en Ukraine, en 2014, avant même l’annexion de la Crimée par la Russie, et au moment même ou Vladimir Poutine, était très fréquentable par les occidentaux.
Et pour mieux cerner le rôle de BHL, dans ce coup d’état de Kiev ayant renversé un président élu démocratiquement par les ukrainiens, Algérie54 propose à ses lecteurs de lire l’article de l’auteur et chercheur algérien Ahmed Bensaada, intitulé« Ukraine: autopsie d’un coup d’état ».
BHL et ses scabreuses affaires de corruption
BHL, est sur tous les tableaux de corruption et de démantèlement des Etats nationaux. Son nom est lié aux conflits en Yougoslavie, Libye, Irak et Syrie
Pour ce qui est de la corruption et des pots-de-vin qu’il avait touché, le média français Blast, indique dans un article publié le 29 avril 2021, qu’en date du 25 octobre 2011, qu’un courrier du ministre qatari de l’Économie et des Finances Youssef Hussain Kamal précisait au directeur de la trésorerie de l’émirat qu’un chèque certifié de 40 millions de Riyals (environ 9,4 millions d’euros) devait être remis à Bernard-Henri Lévy, sur ordre de l’émir et sans que le motif en soit évoqué.
Le 15 septembre 2011, après un discours, le président Nicolas Sarkozy s’offre un bain de foule. A ses côtés, Bernard-Henri Lévy savoure également le moment. Image France 3.
Blast.info révèle un compte-rendu de réunion tenue le 20 septembre 2011, sans préciser le lieu, regroupant le chef du gouvernement de Doha et un émissaire de Paris. L’homme qui fait face au Sheikh Hamad Bin Jassem Bin Jabr Al-Thani, président du Conseil des Ministres (et ministre des Affaires étrangères) est présenté comme étant le « conseiller et envoyé spécial de son Excellence le président Français Nicolas Sarkozy ». Il s’appelle… Bernard-Henri Lévy ! L’homme en chair et en os présent à Benghazi 10 mois auparavant, pour mettre en œuvre le plan de destruction de la Libye
Après quelques mots de bienvenue, « l’invité » du premier ministre qatari – comme le rapport de réunion désigne BHL – passe aux choses sérieuses. Et désigne la cible : le « Président Al Assad », dont il faut obtenir « le départ ».
Le média français, ayant gagné le procès intenté par BHL, note que ce dernier avait demandé à la justice de censurer des documents révélant son implication dans le complot franco-qatari ciblant la Libye et la Syrie .( lire: https://algerie54.dz/2021/11/13/complot-franco-qatari/)
BHL, et ses liens pour déstabiliser l’Algérie
En Algérie, les amis de BHL, sont principalement ceux qui travaillent sous le tutorat sioniste et néocolonialiste, pour démanteler l’Etat-Nation de l’Algérie. Sur ce registre, on citera Kamel Daoud, l’ancienne ministre de la Culture Khalida Toumi,Saïd Sadi, les résidus du FIS dissous, devenus des terroristes de Rachad et les terroristes du MAK et à leur tête le maître-chanteur Ferhat M’henni.
Le sioniste BHL s’était toujours positionné comme acteur-clé dans le plan de destruction de l’Algérie, en soutenant avec tous les moyens en sa possession les terroristes du MAK, en participant à leurs actions propagandistes ou d’occupation des places publiques en France.
Il avait aussi coordonné des actions avec l’organisation terroriste de Rachad, à l’occasion de ce qu’a été appelé « printemps arabe ».
Après quelques mots de bienvenue, « l’invité » du premier ministre qatari – comme le rapport de réunion désigne BHL – passe aux choses sérieuses. Et désigne la cible : le « Président Al Assad », dont il faut obtenir « le départ ».
