Les autorités sanitaires de plusieurs pays sont en état d’alerte après que l’Espagne ait retiré un biscuit français qu’on qualifie de hallucigène. Le produit en question qui contient des substances dangereuses, dont la fameuse “drogue du violeur”, est toujours commercialisé.
En Espagne, des traces d’atropine et de scopolamine avaient été décelées dans ces biscuits par l’Agence espagnole de sécurité alimentaire et de nutrition (AESAN). Ces deux substances sont souvent combinées ensemble pour obtenir une drogue, parfois connue sous le nom de “poudre zombie” ou de “baiser du sommeil”.
Un cocktail détonnant qui peut provoquer “d’intenses hallucinations délirantes, une perte de contrôle, une amnésie, des crises d’épilepsie et une dépression respiratoire”, explique à 20 Minutes Laurent Karila, psychiatre, porte-parole de SOS Addictions. Ces produits sont parfois utilisés comme les drogues du viol, pour obtenir une soumission psychique.