Selon l’Union céréalière russe,la Russie pourrait satisfaire 40% des besoins algériens en blé de meunerie, estimés à 3,5 millions de tonnes,durant l’année 2023.
L’Algérie a besoin d’importer davantage après avoir renoncé au blé français, sachant que le ministre algérien de l’agriculture vient de déclarer que l’Algérie pourrait assurer ses besoins en blé dur à hauteur de 95%.
Privée du blé français, l’Algérie pourrait s’approvisionner auprès de la Russie. Celle-ci est capable de lui fournir 3,5 millions de tonnes, soit 40% des besoins nationaux au cours de l’année agricole 2022-2023 (du 1er juillet 2022 au 30 juin 2023).
Moscou pourrait livrer à l’Algérie jusqu’à 3,5 millions de tonnes et assurer plus de 40% des importations algériennes de blé de meunerie au cours de cette année », a expliqué à Sputnik Elena Tiourina, directrice du département analytique de l’Union céréalière russe.
« L’Algérie est un gros importateur de blé de meunerie. Selon les données du département de l’Agriculture des États-Unis (USDA) pour l’année agricole 2022-2023, elle occupe la cinquième position au classement mondial des importateurs de blé et peut acheter 8,2 millions de tonnes. L’abandon des livraisons françaises a eu pour effet une forte hausse de la demande de blé russe », a-t-elle expliqué.