Mohamed El-Abassi.

L’aveuglément a atteint une telle cécité dans le gouvernement français à quelques encablures décisives d’une élection présidentielle dans une conjoncture autant intérieure qu’internationale que la France se cherche des repères évanouis.
La France se disperse et se perd à force d’une fragrance, made in Paris, qui ne lui va pas, même si celle-ci est le fait de ses politiques nauséabondes. Elle se retourne contre elle comme une nausée au lieu de la faire sentir autrement plus sage et acceptable.

Deux mandats de Macron, en vain, à force de composer. D’une droite qui s’agrippe à son extrême qui l’ont englué dans un inexorable équilibre politicien , et le président français déchiré entre une Europe à bout de souffle, et une certaine solidarité peu reluisante pour son aura, en appuyant une guerre sioniste impitoyablement inhumaine contre Ghaza. L’Histoire s’en souviendra.

Le Président Macron se démène sans trouver le bon sens de cette France « puissance d’équilibre » qui a su dire non à l’invasion de l’Irak et fut amicale avec le monde arabe et sympathisante avec sa cause centrale.

Mais les voix, jadis insoupçonnables, de la politique française et sa France-Afrique, ne font plus de mystère quant à sa nature qui revient au galop avec ses alliances irréductibles, au détriment parfois de ses propres intérêts et de voisinage.
La France de De Gaule avait choisi la souveraineté, en quittant le commandement de l’Otan qu’il a déserté, en quittant aussi la Politique agricole commune dans un geste en direction d’un pays qu’il désignait insulaire, pendant que Macron a opté pour un alignement de facilité de la France au coté d’un sionisme honni et en entreprenant des lois pour calquer un début d’apartheid de la France au détriment de ceux qui ont fait la France d’aujourd’hui.

S’il est vrai que l’histoire est têtue, l’amnésie est tout aussi cruelle !

Mohamed El-Abassi.