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Nouvelle atteinte aux droits de l’homme en France: la militante palestinienne Mariam Abou Daqqa, assignée à résidence

La militante palestinienne Mariam Abou Daqqa, , vient d’être assignée à résidence dans le sud-est de la France,après un arrêté d’expulsion qui ne peut être exécuté immédiatement, rapportent ce lundi 16 octobre des médias hexagonaux. 

Le département ministériel de Gérard Darmanin juge que la pacifique militante des droits palestiniens est une menace pour l’ordre public .Ainsi, elle est assignée à résidence dans les Bouches-du-Rhône (sud-est) 45 jours, jusqu’à fin novembre, avec obligation de « se maintenir dans les locaux où elle réside à Marseille de 22h00 à 7h00 du matin » et pointer tous les jours à 12h30 au commissariat du centre-ville, détaille encore l’arrêté d’expulsion.

Mariam Abou Daqqa a obtenu début août des services consulaires français à Jérusalem un visa de 50 jours pour se rendre en France où elle devait participer à diverses conférences sur le conflit israélo-palestinien.

A l’instar de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, Mariam Abou Daqqa avait été interdite de s’exprimer devant les parlementaires français le 9 octobre, par la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, malgré une invitation qu’elle avait été adressée par la députée Ersilia Soudais (LFI) pour intervenir « à l’occasion de la projection d’un documentaire ‘Yallah Gaza’, le 9 novembre. La députée LFI avait souligné avoir invité Mariam Abou Daqqa pour « son militantisme féministe ».

Invitée entre autres à un colloque sur « 30 ans après les accords d’Oslo, où en sommes-nous? ». la participation de la militante palestinienne à une conférence à une université de Lyon avait été sujette à une campagne haineuse et d’interdiction, menée par le CRIF et les lobbys sionistes

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