Le centre culturel algérien ouvre ses portes pour accueillir deux auteurs hostiles à l’Algérie à l’occasion de l’organisation d’une rencontre-hommage prévue mercredi prochain au :Moudjahed Sadek Hadjeres, décédé il y a quelques semaines.

Il s’agit d’Ali Guennoun, un pro-défenseur de l’organisation terroriste du MAK et de Malika Rahal, la partenaire de Ali Bensaad qui a organisé la conférence à l’IFG (institut Français de Géostratégie) .
Si le défunt moudjahed Sadek Hadjeres méritait bien un hommage à la hauteur de son combat patriotique, il en demeure que des zones d’ombre entourent la prise en otage de certains organismes de l’Etat Algérien, dont le travail et l’action sont loin de refléter la position exprimée par les officiels algériens. Comment autoriser un pro-makiste et la partenaire d’Ali Bensaad, un universitaire à la solde de la néocolonisation, d’animer des conférences au niveau du Centre Culturel Algérien CCA, censés défendre la vision de l’Algérie et non ceux qui manifestent ouvertement et publiquement leur hostilité à l’unité de l’Algérie et son Peuple.

D’ailleurs, cette affaire intervient un mois et demi après la participation du recteur de la Grande Mosquée de Paris , Chemsseddine Hafiz à une conférence du CRIF en présence de l’ambassadrice d’Israël, et l’affaire de la participation d’un prétendu représentant de l’Algérie au Forum africain de l’intelligence économique tenu à Dakhla, ville sahraouie occupée par le régime du Makhzen.
Ainsi, il est légitime de s’interroger: ces organismes échappent-t-ils au contrôle des autorités à Alger?
Silence de l’ambassade d’Alger
Dans le même cadre, il est primordial de s’interroger sur le silence de l’ambassade de l’Algérie en France, silencieuse à l’occasion de la participation d’un escroc diplomatique « représentant » de l’Algérie au Forum Africain de l’intelligence économique n’est autre que le fantoche du Makhzen Kader Abderrahim, chercheur à l’IRIS, spécialiste du Maghreb et maître de conférences à Sciences-Po Paris, auteur de Géopolitique de l’Algérie. Et paradoxalement, un féroce hostile à la politique algérienne qui représenta le pays qu’il n’a jamais épargné d’hostilités et de haine, comme l’attestent ses sorties propagandistes sur les plateaux de France24 et TV5.
Idem pour la participation du recteur de la grande mosquée de Paris à une rencontre organisée par le CRIF, en violation des positions constantes de l’Algérie, rejetant toute forme de normalisation avec l’entité sioniste, exprimées par le Président Tebboune à maintes reprises, et qui considère la cause palestinienne comme cause nationale.