Céline Berthon, la patronne de la DGSI, invitée ce mercredi 12 mars, par Franceinfo a indiqué que les relations sécuritaires entre Alger et Paris “sont réduites à leurs plus simples expressions” , reconnaissant la difficulté des rapports concernant ce volet, dans la foulée entre les deux pays dans la foulée de la crise diplomatique.

La coopération sécuritaire est “difficile”, reconnaît Céline Berthon qui espère une “issue rapide” à la situation.

“La situation avec l’Algérie est complexe”, note Céline Berthon, la patronne de la Direction générale de la sécurité intérieure DGSI, alors que les relations se dégradent depuis des mois. Elle assure qu’“en l’état, nos relations sur le plan sécuritaire sont réduites à leurs plus simples expressions”, sans plus de détails. 

“Aujourd’hui, les orientations politiques pèsent beaucoup sur ce que les services peuvent faire ou pas en Algérie”, explique Céline Berthon qui dit espérer “que cette situation trouvera une issue rapide”.

La sortie médiatique de Céline Berthon ,confirme l’incapacité des responsables français à se débarrasser de leur paradigme néocolonial en matière de bâtir des rapports sereins et mutuellement bénéfiques avec l’Algérie attachée plus que jamais à sa souveraineté et à son droit de mettre tous les dossiers sur la table avec la France. Des dossiers qui concernent la sécurité, l’immigration, les visas, le volet économique, la liberté de circulation des biens et des personnes entre les deux pays, et surtout la mémoire et les archives.

La sortie de Céline Berthon est un aveu d’impuissance de la patronne de la DGSI, dont le dernier reportage diffusé par France Télévisions au sujet d’une “prétendue traque ” des “opposants” algériens, illustre bien l’impuissance et la gabegie de l’Etat profond français.