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Intox et manipulation. Ce que subissent les peuples du « monde libre »

Par Djeha

L’intox bat son plein sur les réseaux du « monde libre et démocratique ». En observant cela, on peut se réjouir de vivre dans d’abominables dictatures. 

On nous dit que la centrale nucléaire de Zaporijia est sous contrôle russe depuis mars dernier et que ce sont les Russes qui la bombardent, c’est-à-dire qu’ils se bombardent eux-mêmes, je présume avec l’aide des Ukrainiens.

Dans les chaînes françaises, complètement sous administration atlantiste, on débite à longueur de journée des informations totalement délirantes avec la complicité de généraux pantouflards recyclés dans la « stratégie d’entreprise » et d’« experts » à la mord-moi-l’oeil enrôlés sortis des usines à propagande des services de renseignements US.
LCI atteint dans ce domaine des sommets. La complicité des autorités est complète.

Je passe sur les Ukrainiennes en service commandé qui dirigent les débats sur les plateaux.

Les échanges sont strictement monocolores en totale absence de contradicteurs, comme devrait l’être une information plurielle et contradictoire.

Il n’y a en fait de débat nulle part sur l’Ukraine. Seulement des infos uniformes dans un seul sens. Ni hommes politiques, partis, ni universitaires, ni syndicalistes…

Le désert démocratique.

Je vous invite à suivre cet échange que j’ai attrapé par hasard sur YouTube. D’une clarté limpide.

Éric Denécé : « Il ne faut pas éluder les responsabilités du régime de Zelensky »

Je vous propose aussi une analyse simple des procédures de manipulation, à travers un exemple simple ci-dessous.

Il faut choisir

L’Ukraine soutenu par des pays européens comme les pays baltes voudraient interdire la délivrance de visas aux voyageurs russes.

Argument : Les Russes soutiennent leur gouvernement. Il y a donc une « responsabilité collective » des Russes dans l’agression par leur pays de l’Ukraine.

Le problème est que ces mêmes pays considèrent que le gouvernement russe est illégitime. Les élections sont truquées et donc que les électeurs russes auraient sûrement placé à la tête de leur pays un autre gouvernement si le régime de ce pays était démocratique. On peut ajouter que même si les Russes ont élu ce gouvernement, la « chape de plomb » qui couvre leur information ne leur permet pas de prendre connaissance de la situation réelle de leur pays et de sa politique étrangère.

En un mot, les Russes n’auraient rien à voir avec le régime qui les gouverne.

Mais alors comment

Il faut donc choisir.

– Ou les Russes vivent une oppression et alors dans ces conditions peut-on les punir deux fois : les rendre responsables de la politique de leur pays et leur refuser des visas ?

– Ou la Russie est un pays démocratique et, dans ce cas, il est logique de punir ses citoyens qui soutiennent leurs gouvernants.

 

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