Isolé sur la scène arabe, au même titre que sur la scène internationale, le Maroc tente bien en vain de réduire à néant les réussites de l’Algérie à réunir la famille arabe autour de la question centrale de la Palestine. Les dernières manœuvres marocaines concernent la diffusion de désinformations et de Fakenews, concernant des différends entre l’Algérie et l’Arabie Saoudite liés au « leadership », des manœuvres inscrites dans l’action menée par l’entité sioniste pour torpiller l’action de réunification des rangs arabes.
Le Maroc qui tente de consoler avec ces manœuvres servant les intérêts sionistes, se trompe de conjoncture et de l’évolution du monde vers un ordre multipolaire. Les pays du Golfe l’ont compris, et viennent de conclure un rapprochement historique avec l’Iran, en prenant leurs distances avec l’entité sioniste, malgré l’effervescence suscitée durant l’année 2020, avec le régime d’Apartheid. Le rapprochement des pays du Golfe, à leur tête l’Arabie Saoudite,avec l’Iran, sous l’égide de la Chine, fait du Maroc le grand perdant, et le premier pays isolé sur la scène arabe. Ses tentatives de torpiller le Sommet arabe d’Alger, du premier novembre dernier, en évoquant avec l’aide des médias inféodés à la cause makhzenienne, des sujets parallèles à l’ordre du jour du sommet à savoir la question palestinienne. Aujourd’hui,les fruits des efforts de l’Algérie sont là, pour témoigner que l’important pour la diplomatie algérienne était la réunification des rangs arabes autour de la question centrale de la Palestine. Torpiller le processus du retour de l’action arabe, comme premier choix pour le règlement des différends inter-arabes, semble déranger le Makhzen et son mentor sioniste, qui voient ses plans de dicter sa politique, s’évaporer, depuis que l’Algérie s’était positionnée contre toute normalisation avec l’entité sioniste, sans l’édification d’un Etat palestinien souverain, avec Al Qods comme capitale.Aujourd’hui, et face au net regain d’intenses activités politiques et diplomatiques qui anime la région arabe, avec le rapprochement irano-saoudien et le retour de la Syrie au sein de sa famille arabe, le Maroc n’a plus de choix que de se verser dans cette propagande destructrice en évoquant des désinformations et fakenews concernant l’absence de l’Algérie à la dernière réunion tenue vendredi dernier à Djeddah, regroupant les pays du Conseil de Coopération du Golfe CCG, l’Egypte, la Jordanie et l’Irak au sujet du retour de la Syrie à la ligue arabe. Un retour que l’Algérie a toujours plaidé, à l’inverse du Maroc qui le refuse, au même titre que le Qatar, et à un degré moindre l’Egypte. Mais comme la forme du retour de la Syrie est tributaire du consensus, la voix du Maroc est insignifiante, d’où le recours du Makhzen à se verser dès aujourd’hui à torpiller le Sommet Arabe-Afrique prévu cette année,en Arabie Saoudite, en évoquant la présence de la RASD. Un sommet qui interviendra après le sommet de la ligue arabe prévu le 19 mai, sachant que l’Algérie est présidente en exercice de la Ligue arabe. Le Maroc semble marchander d’accepter le retour de la Syrie à la Ligue arabe, en échange de priver la RASD d’être présent au prochain Sommet arabo-africain, prévu en Arabie Saoudite. Ce chantage a peu de chance d’aboutir dans la mesure ou la RASD sera invitée par l’Union Africaine, en tant que membre fondateur de cette organisation. La participation de la RASD au dernier sommet Afrique-Japon (TICAD) du mois d’août 2022,organisé en Tunisie, le confirme. La Tunisie qui observe la neutralité dans le conflit du Sahara Occidental et qui ne reconnaît pas la RASD, n’a pas privée cette dernière de participer à ce sommet au grand dam du Maroc. Aujourd’hui, il est clair que le Maroc cherche à glaner quelques sous auprès de Ryad pour se conformer à la réalité de la nouvelle géopolitique qui se dessine.
En 2016, à l’occasion du dernier sommet Arabe-Afrique, tenu en Guinée équatoriale , les manœuvres marocaines n’ont pas abouti à empêcher la participation de la RASD à ce sommet
