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December 7, 2025

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Cinq Chefs d’Etats africains invités par la Maison Blanche: le Maroc ignoré par Donald Trump

Le régime du Makhzen se vantait d'être le valet de Washington, en annonçant qu'il fera partie des hôtes du sommet américano-africain du 9 au 11 juillet prochain, ou en faisant la promotion d'une Fakenews selon laquelle l'OTAN transfera les deux bases américaines implantées en Espagne vers le Maroc pour punir Madrid réticent au sujet des 5% du PIB exigés par Trump aux pays membres de l'organisaion Atlantiste pour l'édification d'une nouvelle stratégie de défense. Le régime du Makhzen s'était déjà illustré par la fakenews selon laquelle l'AFRICOM vers ransférer son QG de Naples en Italie par le Maroc.

Le régime du Makhzen se vantait d’être le valet de Washington, en annonçant qu’il fera partie des hôtes du sommet américano-africain du 9 au 11 juillet prochain, ou en faisant la promotion d’une Fakenews selon laquelle l’OTAN transfera les deux bases américaines implantées en Espagne vers le Maroc pour punir Madrid réticent au sujet des 5% du PIB exigés par Trump aux pays membres de l’organisaion Atlantiste pour l’édification d’une nouvelle stratégie de défense. Le régime du Makhzen s’était déjà illustré par la fakenews selon laquelle l’AFRICOM vers ransférer son QG de Naples en Italie par le Maroc.

La machine de la propagande du Makhzen se réveille aujourd’hui avec une nouvelle gifle, émanant de l’administration de la Maison Blanche qui annonce un Sommet USA-Afrique, regroupant outre le pays hôte, les pays africains (Gabon, Guinée-Bissau, Libéria, Mauritanie et Sénégal) pour une rencontre centrée sur le commerce, les investissements et la sécurité. Derrière les déclarations protocolaires sur les ‘’opportunités commerciales mutuelles”, c’est une nouvelle doctrine américaine vis-à-vis de l’Afrique qui se dessine : exit l’aide humanitaire, place au deal.

Le message est clair, l’Afrique n’est plus perçue comme un continent à assister, mais comme un marché à conquérir, à condition qu’il s’aligne sur les intérêts américains. Une approche que Trump n’a jamais cachée, fidèle à son mantra du ‘’America First”.

Une stratégie américaine sans le vassal marocain qui n’a rien à offrir encore à ses protecteurs et parrains. D’ailleurs, le Maroc devra faire les frais de cette coopération américano-africaine, ou il n’est pas exclu que Washington suspend l’accord de libre-échange avec Rabat signé le 15 juin 2004 . Un accord qui sembler profiter aux chinois selon des experts de l’administration Trump. Les américains soupçonnent les chinois d’utiliser cet accord pour détourner les tarifs douaniers imposés par Washington sur les produits chinois.

Contrairement aux administrations américaines précédentes (Bush, Obama, Biden), Donald Trump revendique une approche strictement bilatérale et pragmatique de la relation Afrique–États-Unis. Fini le langage de la solidarité et du développement à long terme, désormais, ce sont les accords commerciaux signés, les projets cofinancés et les bénéfices mutuels qui serviront d’indicateurs de performance.

Pour Trump, il s’agit de redéfinir les rapports entre les États-Unis et l’Afrique selon une logique de partenariat gagnant-gagnant, mais selon les règles américaines.Mais cette stratégie n’est pas sans risques. Elle pourrait fragiliser les pays les plus vulnérables, qui ne disposent pas de l’infrastructure économique pour répondre aux exigences commerciales américaines. En outre, elle offre une ouverture stratégique à la Chine, dont la politique africaine reste centrée sur le financement massif d’infrastructures sans condition politique immédiate. Elle met enfin sous pression les dirigeants africains, qui doivent composer entre les exigences de leurs opinions publiques et les conditions parfois strictes imposées par Washington.

Le choix des cinq pays invités, à savoir le Gabon, la Guinée-Bissau, le Libéria, la Mauritanie et le Sénégal n’est pas anodin. Il s’agit de pays considérés comme stables, diplomatiquement conciliants, et disposés à nouer des accords économiques rapides. Mais ce format restreint envoie aussi un message implicite qui est le fait que l’Afrique ne sera plus traitée comme un bloc homogène, mais au cas par cas, selon la rentabilité stratégique de chaque relation bilatérale.

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