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Assassinat de la journaliste Shireeen Abu Akleh: un an après

Le peuple palestinien, ainsi que la corporation internationale de la presse commémore ce jeudi 11 mai, le premier anniversaire de l’assassinat avec préméditation par l’armée sioniste,de la journaliste de la chaîne qatarie Al Jazeera; l’américano-palestinienne Shireeen Abu Akleh,une commémoration qui coïncide avec une nouvelle violence et escalade menées par  l’armée du Tsahal contre le peuple palestinien en Cisjordanie Occupée et das la bande de Ghaza.

À l’occasion du premier anniversaire de la mort de la journaliste américano-palestinienne Shireeen Abu Akleh, le bureau de Paris de la chaîne satellitaire Al-Jazeera, qui l’employait, organise un rassemblement à 10 heures ce jeudi 11 mai sur l’esplanade du Trocadéro en présence de nombreux journalistes.

Shireen Abu Akleh, une icône

Son portrait est apparu peu à peu dans les cafés, des clubs, des bâtiments officiels, sur des badges, des cartes, des sacs. Soit en gilet pare-balles estampillé d’un massif « Press », soit dans une chemise lie-de-vin avec en fond la coupole dorée du Dôme du rocher, sur l’esplanade de la mosquée Al-Aqsa à Al Qods. Elle symbolise cette lutte pacifique menée par le peuple palestinien, et met au devant de la scène les meurtres perpétrés en toute impunité par l’occupant sioniste, sachant que 20 journalistes palestiniens martyrs ont payé de leurs vies ,depuis 2001, leurs couvertures médiatiques les crimes perpétrés par le régime sioniste d’Apartheid.  « Pas un seul soldat n’a été tenu pour responsable de la mort de 20 journalistes par des tirs militaires sionistes au cours des 22 dernières années » indique e directeur des projets spéciaux du CPJ, Robert Mahoney, dans un communiqué. Cela nous impose à évoquer le cas de notre confrère Jacques-Marie Bourget, le miraculé, qui avait frôlé la mort en octobre 2000, lors de sa couverture médiatique du siège du président martyr, Yasser Arafat, à Ramallah.

Mutisme et complaisance de RSF et son président Christophe Deloire

L’assassinat de Shirin Abou Aqleh, le 11 mai 2022,puis de la journaliste Ghofran Warasinah, quelques jours après, n’ont nullement bousculé l’ONG, porte-voix de l’hégémonie américano-sioniste RSF, et son président Christophe Deloire lauréat du prix sioniste de la liberté d’expression Dan David, dont le montant est d’un million de dollars. L’ONG RSF et son président, seront-t-ils présent ce jeudi 11 mai à l’esplanade Trocadéro à Paris, pour commémorer le premier anniversaire de l’assassinat avec préméditation de Shirine Abou Aqleh, et par conséquent condamner l’entité sioniste? A Christophe Deloire de nous démentir.

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