Plusieurs partis politiques ont considéré que les conclusions de la réunion du Conseil des ministres, tenue dimanche sous la présidence du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, notamment l’adoption du projet de loi organique relatif aux partis politiques, reflétaient une volonté politique sincère d’instaurer les bases d’une pratique politique sérieuse et responsable.
Le parti du Front de libération nationale (FLN) a indiqué, dans un communiqué, que l’adoption de ce projet de loi “consacre, une nouvelle fois, la volonté politique sincère de bâtir un Etat fort de ses institutions, constant dans ses choix, un Etat victorieux au service de la patrie et du citoyen”.
Il considère que cette adoption “est une étape charnière et qualitative dans le processus de relance du paysage politique national, sur des fondements d’intégrité, de transparence, de rigueur et de responsabilité, ce qui permettra de mettre définitivement un terme à toutes les pratiques intrusives et d’instaurer une concurrence politique loyale à même de rétablir la confiance en l’action partisane et de renforcer le front interne”.
Dans le même sillage, le Mouvement El Bina a salué les conclusions de cette réunion, notamment le projet de loi relatif aux partis politiques, étant “un nouvel acquis pour l’action partisane en Algérie, à même de contribuer à l’ancrage de la démocratie véritable telle qu’énoncée dans la Déclaration du 1e Novembre et que le président de la République s’est engagé à parachever”.
Pour le parti, la décision du président de la République de revoir les amendements relatifs à la loi sur le régime électoral est à même de garantir “un traitement approprié de ce genre de textes qui requièrent une approche globale qui va au delà de l’aspect administratif et tient compte des aspects politiques et juridiques”, en vue d'”instaurer la sécurité juridique, renforcer le consensus national et bâtir la confiance”.
De son côté, le Front El Moustakbal, a affirmé que les décisions stratégiques issues de la réunion du Conseil des ministres reflètent “la vision politique de l’Etat algérien et sa détermination à poursuivre le processus de réforme profonde et à consolider les fondements d’un Etat fort”.
En effet, l’approbation du projet de loi relatif aux partis politiques, après validation des amendements proposés, demandés par les formations politiques, marque “une étape qualitative vers la consécration d’une pratique politique noble, fondée sur l’intégrité, la transparence et la responsabilité, et mettant l’action partisane à l’abri de toute dérive”, a soutenu le parti. Ce texte, ajoute-t-il, “jette les bases d’une nouvelle ère” de même qu’il “ouvre des perspectives de participation aux compétences nationales et aux jeunes, afin de renforcer la confiance entre le citoyen et les formations politiques”, une démarche qui est à même de “renforcer le front interne et de préserver la stabilité du pays et ses intérêts suprêmes”.
Le parti Tajamou Amel El-Djazaïr (TAJ), a salué l’adoption du projet de loi sur les partis politiques, le qualifiant d'”étape législative importante dans le renforcement de la pratique démocratique”, ce qui est à même de consolider la crédibilité de l’action politique en Algérie et de renforcer la confiance du citoyen pour une pratique politique véritable répondant à ses aspirations.
Le parti a réitéré son appel à une participation active des formations politiques lors de la phase d’application du texte de loi, afin de consacrer l’esprit de réforme qu’incarnent les amendements prévus, notant, par ailleurs, sa totale adhésion au processus de réformes engagées par le président de la République, pour des institutions fortes et efficaces reflétant la volonté du peuple”.
De son côté, le parti El Karama a indiqué avoir suivi avec un grand intérêt les conclusions du Conseil des ministres, notamment l’approbation du projet de loi organique relatif aux partis politiques, lequel permettra de promouvoir le paysage et la pratique politiques.
