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December 6, 2025

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Conférence africaine des start-up: un rendez-vous exceptionnel illustrant l’engagement des pays du continent pour développer l’écosystème d’innovation

La Conférence africaine des start-up, dont les travaux se déroulent à Alger du 6 au 8 décembre, constitue un "rendez-vous exceptionnel" illustrant "l'engagement des pays du continent" à développer et à renforcer l'écosystème de l'innovation en Afrique, a indiqué samedi la vice-présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), Selma Malika Haddadi.

La Conférence africaine des start-up, dont les travaux se déroulent à Alger du 6 au 8 décembre, constitue un “rendez-vous exceptionnel” illustrant “l’engagement des pays du continent” à développer et à renforcer l’écosystème de l’innovation en Afrique, a indiqué samedi la vice-présidente de la Commission de l’Union africaine (UA), Selma Malika Haddadi.

Mme Haddadi s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture de la 4e édition de cette conférence, organisée au Centre international des conférences (CIC) “Abdelatif-Rahal” d’Alger, sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et sous la supervision du Premier ministre, M. Sifi Ghrieb, en présence de membres du gouvernement, et de représentants de plusieurs institutions et organismes nationaux et internationaux, des représentants du corps diplomatique accrédité en Algérie, des ministres et des représentants du secteur de l’innovation et des start-up de plusieurs pays africains.

Dans son allocution, la vice-présidente de la Commission de l’UA a tenu à saluer “l’Algérie pour l’organisation réussie de cette évènement, et la mobilisation africaine qu’elle a suscitée autour de l’agenda de l’innovation et de la transformation industrielle”, ajoutant que ce rassemblement africain consacre “l’unité de l’ensemble des pays du continent” en vue de concrétiser leur vision commune, conduite par l’Algérie dans ce domaine.

Elle a en outre exprimé sa gratitude à l’Algérie pour “l’organisation pérenne de ce rendez-vous et pour son engagement à promouvoir l’agenda de l’innovation et de la transformation industrielle en Afrique”, mettant en avant la qualité de la préparation, le professionnalisme et l’hospitalité reflétant la culture algérienne.

Pour Mme Haddadi, l’organisation par l’Algérie de cette conférence représente “un choix mûrement réfléchi, appuyé par un travail méthodique”, saluant à ce propos les efforts consentis par le pays pour atteindre l’objectif de porter le nombre de start-up à 20.000.

Le lancement par l’Algérie d’un Fonds destiné au financement des start-up et des jeunes innovateurs en Afrique, qui a réussi à mobiliser un milliard de dollars, “constitue une étape dont la Commission de l’UA est fière”, a-t-elle ajouté, estimant que “la construction de la prochaine génération de leaders du développement et d’entrepreneurs en Afrique dépend de la capacité des Etats à entreprendre des initiatives, à planifier efficacement et à traduire les déclarations et les politiques en actions concrètes sur le terrain, pour un impact réel et durable”.

Quant aux objectifs communs à concrétiser sur le continent, Mme Haddadi a souligné la nécessité de conjuguer les efforts pour bâtir des Start-up africaines “pérennes, capables de s’étendre au-delà des frontières, de rivaliser à l’échelle mondiale et d’ancrer la place de l’Afrique dans les industries du futur”, relevant que la conférence est devenue “une plateforme pionnière regroupant entrepreneurs, investisseurs, décideurs et partenaires, dans un engagement commun visant à transformer l’innovation en intégration, et l’intégration en prospérité”.

Dans le même cadre, la vice-présidente de la Commission, a rappelé que l’Afrique compte plus de 600 centres d’activité dédiés à l’innovation et aux technologies, une “réalisation remarquable”, mais, a-t-elle dit, beaucoup d’entre eux “souffrent encore d’un manque de financement et d’une répartition inéquitable”. Elle a appelé à renforcer le rôle de ces centres, à soutenir les programmes d’accélération, à améliorer les infrastructures numériques et physiques, et à élargir la coopération transfrontalière.

S’agissant du financement, Mme Haddadi a estimé que le continent, bien qu’il attire plus de 6 milliards de dollars dans le domaine de l’investissement technologique, il continue à bénéficier de moins de 2 % du capital-risque mondial, soulignant la nécessité de renforcer les mécanismes de financement local, notamment aux premières phases des projets, et de créer des processus pratiques pour investir les potentialités et expertises de la diaspora africaine à l’étranger dans le transfert des technologies et des capitaux. 

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