La politique, c’est l’amour de la patrie et rien de plus 🇩🇿

December 8, 2025

A la une, Mondactu

Conflit en Ukraine et Enjeux de puissance (3ème Partie)

Dr. SACI

2/- Les facteurs et capacités de la puissance :

Les facteurs et capacités de la puissance peuvent varier en fonction du contexte géopolitique spécifique, des ressources disponibles et des objectifs stratégiques d’un pays. Parmi ces éléments on trouve les ressources économiques, les capacités militaires, les capacités technologiques et innovation, l’influence culturelle et soft power, l’influence diplomatique et alliances ainsi que la capacité à fédérer, etc. Ces capacités permettent à un pays d’imposer sa conception du monde, de résister aux sanctions et aux pressions, d’influencer les autres, voire se permettre de vivre en partielle autarcie sans que cela n’affecte son équilibre politique interne, malgrè les insuffisances.

Avec le lancement de l’opération militaire spéciale le 24 février 2022, la Russie a tout simplement adopté une position d’opposition au diktat du monde otanien, tout en s’affirmant comme puissance mondiale qui dispose des capacités de :

  • Défier, voire menacer, le monde occidental et son organisation militaire l’Otan en annonçant l’opération militaire spéciale, tout en avertissant que Moscou usera des moyens militaires nécessaires et autres pour atteindre les objectifs définis. Disposant de moyens de dissuasion avérés et efficaces, les russes continuent de faire des démonstrations avec des moyens militaires supérieurs qui leur permettent de mener une guerre de Haute intensité ou Guerre Hors limites tout en rappelant aux occidentaux que les temps ne sont plus les mêmes et qu’un changement de paradigme se fait sous haute technologie.
  • Pouvoir tenir une guerre d’usure sur le long terme sans que les sanctions n’affectent la machine de guerre et la vie socio-économique russes, comme l’a souligné en mai 2023, Bruno Kahl, chef de la Bundesnachrichtendienst ( Service de renseignement extérieur Allemand ) : « Russia is still capable of waging a long-range war » (La Russie est toujours capable de mener une guerre de longue haleine)[1]. Pour la Russie, l’Ukraine est un problème mineur et c’est pourquoi les russes prennent leur temps, à travers une guerre d’attrition en position défensive pour broyer les forces armées ukrainiennes matériellement et humainement.  Les russes croient profondément que la guerre n’a jamais été contre les ukrainiens, mais contre le régime qui supposait que l’Ukraine est de facto membre de l’Otan du fait que son armée a été formée et armée par les américains,[2] anglais, polonais, canadien, français, etc.[3]

Concernant la guerre d’attrition, que le chef de Wagner Prigojine avait qualifié lors de la bataille de Bakhmut de « hachoir de viande », est une innovation russe pour mener cette guerre en position défensive en vue de détruire les potentialités ukrainiennes ; alors que dans l’art opératif, l’attrition est menée dans les opérations offensives. A déduire que, les russes se sont préparés depuis longtemps à cette forme de guerre à la fois préventive et mondialisée.

  • Fédérer un certain nombre d’acteurs influents sur la scène mondiale : Malgrè les mesures prises, les pressions exercées et les menaces expresses, les pays occidentaux n’ont pas réussi à isoler diplomatiquement Moscou. Au contraire, la manière avec laquelle la question ukrainienne a été traitée, a aidé la Russie à fédérer les voix silencieuses anti-occidentales ou autrefois pro-occidentales qui ont pris leur distance en refusant de se joindre aux sanctions prises contre la Russie, voire rejoindre les groupements régionaux au sein desquels Moscou active. Presque 85% de la population mondiale ne participe pas aux sanctions contre la Russie comme le souligne le site autrichien tkp.at,[4] citant un article du 19 mars 2023, du site Bloomberg, un des porte-parole du capital financier américain et occidental.

Cette manière de fédérer a bouleversé l’ordre mondial à travers la revitalisation du BRICS, sachant que la contribution des BRICS (5 pays) au Produit intérieur brut mondial a atteint 31,5 % contre 30,7 % pour le G7 (7 pays).[5]

Le groupe des BRICS (5 pays), qui représente 25% de la production économique mondiale, 18% du volume des échanges et 25% du montant des investissements étrangers, contribue à plus de 50% de la croissance économique mondiale, soit beaucoup plus que les économies développées du G7.[6] Comme, il compte 41,44% de la population mondiale, soit 3,27 milliards de bouches à nourrir.[7] En termes géopolitiques, ce chiffre est à comparer avec celui des 31 pays de l’Otan qui comptent ensemble 954,55 millions d’habitants.[8]

Le poids économique du BRICS pourrait se renforcer davantage avec l’élargissement du bloc à de nouveaux pays. Déjà, une douzaine de pays ont exprimé leur intérêt pour rejoindre le groupe des BRICS, dont l’Algérie, l’Arabie Saoudite, l’Argentine, le Bahreïn, l’Egypte, les Emirats arabes unis, l’Indonésie, l’Iran, ainsi que deux pays d’Afrique de l’Est et un pays d’Afrique de l’Ouest. [9]

  • Pouvoir tenir aux sanctions : Les américains pensaient que la mécanique des sanctions allait détruire la Russie, mais ce qui s’est passé c’est que Moscou a beaucoup mieux résisté aux sanctions. La capacite de résistance et d’adaptation de l’économie de la Russie lui ont permis de surmonter les 14 500 sanctions en vigueur (au 10 février 2023) contre des entités et individus russes.[10]
  • Contourner intelligemment les sanctions, notamment en ce qui concerne l’électronique indispensable pour l’industrie de guerre et le gel des avoirs russes à l’étranger. Concernant les composants électroniques, la Russie a importé en 2022 plus de processeurs et de semi-conducteurs qu’avant le 24 février 2022, date de lancement de l’opération militaire spéciale. Au total, les importations dans ce segment, frappé de sanctions, sont passées de 1,8 milliards d’euros en 2021 à 2,45 milliards pour 2022.[11]

Concernant le gel des 300 milliards de dollars par les occidentaux, le député-chef du Centre de géoéconomie au Conseil de l’Atlantique, Charles Lichfield, vient d’aviser que seul 100 milliards de dollars, ont été effectivement trouvés et bloqués. Pour le reste, soit les 200 milliards de dollars, les autorités des pays qui ont décrété les sanctions « ignorent où ils sont localisés. »[12]

  • S’autosuffire en matières premières et en produits stratégiques. Contrairement à la Russie, qui dispose des besoins globaux en métaux et en minerais critiques pour son industrie, les Etats-Unis importent 90% de ces matières,[13] sachant que le volume de la demande mondiale en minéraux pourrait être multipliée par quatre d’ici 2040.[14] A titre illustratif, le taux de dépendance des américains aux importations est de 100 % pour le manganèse, de 90 % pour le gaz néon[15] et les terres rares, de 80 % pour le chrome, de 76 % pour le cobalt et le zinc, de 75 % pour la bauxite, de 70 % pour l’alumine et le platine, de 48 % pour le nickel, de 45 % pour le cuivre, de 37 % pour le palladium et de 25 % pour le lithium en 2021.[16]

Outre les ressources naturelles abondantes que l’occident convoite, la Russie :

– est un acteur majeur dans la construction et l’exportation de centrales nucléaires civiles avec une technologie qui dépasse de loin celles des occidentaux. Actuellement, c’est la première exportatrice mondiale de réacteurs nucléaires et contrôle 30 % du marché mondial.[17] Elle est le seul pays au monde qui maitrise les techniques de recyclage, de reconversion et du ré-enrichissement du combustible usé des réacteurs. Comme elle s’accapare 35 % du marché mondial dans la conversion de l’uranium, 36 % dans l’enrichissement et c’est dans l’exportation de combustibles assemblés qu’elle domine.[18]A titre d’exemple, en 2021, les Etats-Unis ont acheté auprès de la Russie de l’uranium enrichi et d’isotopes radioactifs pour un montant de 670 millions de dollars.[19] Il se trouve que le combustible nucléaire, son transport et la fabrication des réacteurs sont les grands oubliés des sanctions prises par les occidentaux contre la Russie[20] et les Etats-Unis, la France, la Belgique ainsi d’autres pays occidentaux continuent actuellement d’en importer.

– dispose de compétences scientifiques et techniques parmi les plus avancées au monde, notamment dans les domaines de l’aérospatiale, du complexe militaro-industriel, de la cybernétique et de la biotechnologie.

  • Déjouer les tentatives du groupe G7 d’élargir les sanctions contre la Russie à leurs pairs du G20. Le G7, qui a décidé, lors de sa réunion du juin 2022, d’isoler Poutine dans le monde et d’imposer un prix bas des hydrocarbures pour nuire à l’économie russe et à travers cela celle des pays producteurs du pétrole, a été surpris par l’opposition, voire des critiques, d’une partie de leurs pairs au sein du G-20, particulièrement de la Chine, l’Inde, la Turquie, le Brésil, l’Arabie Saoudite, l’Afrique du Sud, le Mexique, l’Indonésie et l’Argentine. Dans ce cadre, le site spécialisé Bloomberg Linea a rapporté dans son édition du 06 aout 2022 que « Une grande partie du monde n’est pas prête à suivre les actions étasuniennes et européennes d’isoler la Russie de Poutine» (Poutine Much of the world isn’t ready to follow US and European efforts to isolate President Vladimir Putin’s Russia.)[21] A rappeler que, le G20 est un forum de coopération économique internationale, constitué de 19 pays et de l’Union européenne, qui représentent environ 65 % de la population mondiale, 85 % du commerce international et 90 % du PIB mondial.[22]
  • Remettre en cause la primauté de la monnaie d’une hyperpuissance : Avec l’application abusive de l’extraterritorialité du droit américain attaché au dollar (une loi supranationale aux législations américaines) que la Russie avait subi avec l’annexion de la Crimée en 2014, Poutine avait entamé une politique de dédollarisation pour réduire les transactions de son pays en cette devise. Outre cela, il a procédé à la liquidation du stock russe des obligations souveraines des Etats-Unis: Depuis l’arrivée de Poutine au pouvoir, la Russie s’est débarrassée de la majorité des bons du Trésor américain. De 90 milliards de dollars en 2015, cette masse des actifs a été réduite à deux milliards avant le déclenchement de l’opération militaire spéciale le 24 février 2022.[23] La politique de dédollarisation a été suivie par la Chine qui a liquidé un montant de 300 milliards de la dette publique américaine en l’espace de 7 ans : de 1270 milliards de dollars en 2015, elle a été réduite en 2022 à moins de 970 milliards de dollars d’obligations américaines.[24] C’est à travers cette politique que la Russie a initié un processus progressif de libération du monde du système pétrodollar[25] au profit d’autres comme le petro-yuan, le petro-rouble, etc.

Ceci dit que, la politique de dédollarisation entamée par la Russie est considérée par Washington comme rébellion contre l’empire du système financier étasunien,  une arme de destruction économique massive et une déclaration de guerre ou « la perte des Etats-Unis dans une guerre mondiale », comme l’a souligné l’ancien président Us, Trump, concernant l’abandon du dollar par la Chine.[26] Et par conséquent, seule une guerre hybride ou par procuration et d’usure est envisageable contre la Russie pour l’affaiblir du fait qu’une confrontation directe ne mènerait qu’à l’apocalypse.

Pire encore, il n’y a pas que la Russie et la Chine qui entendent remettre en cause le système de Bretton Woods, mais d’autres pays commencent à se libérer des contraintes du dollar en adoptant l’alternative des paiements par la monnaie nationale, comme le rouble, imposée par la Russie aux occidentaux en ce qui concerne l’achat de produits russes et pas seulement les hydrocarbures.

C’est en balançant la première pierre de dédollarisation que la Russie a créé l’effet domino. Plusieurs pays, craignant l’extraterritorialité du droit américain, ont déjà suivi la Russie, comme la Chine et le Brésil. Ces derniers ont signé un accord commercial facilitant les échanges avec le yuan et l’Inde a aussi pris des mesures pour abandonner le billet vert au profit du rouble et de la roupie dans son commerce avec la Russie et avec sa monnaie (roupie) avec l’Iran, la Tanzanie et la Malaisie.[27]

D’autres pays suivent comme ceux de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN),[28] groupement régional considéré comme 5ème économie mondiale après l’UE, les Etats-Unis, la Chine et le Japon, qui ont entamé des discussions le 28 mars 2023 pour réduire la dépendance vis-à-vis du dollar américain dans les transactions financières entre eux et de passer aux règlements en monnaies locales.[29][30]

Il n’y a pas que le dollar qui est visé, mais toutes les monnaies occidentales, car les banques centrales de l’ASEAN envisagent d’abandonner aussi, l’euro et le yen, sachant que l’Indonésie a appelé déjà à l’abandon progressif des cartes Visa et Mastercard dans les transactions financières.[31]

Des pays du CCG, comme l’Arabie saoudite et les Emirate arabes unies, semblent adopter progressivement le pétro-yuan, même si cela les expose à d’autres problèmes de financements en monnaies occidentales.[32] L’Arabie saoudite semble avoir déjà pris le train de la dédollarisation en décidant de rejoindre, en cette année 2023, l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) en tant que « partenaire du dialogue »[33] et la Banque nouvelle de Développement (BND)[34] du groupe des BRICS en tant que membre. Pour rappel, l’OCS a été créée en 2001 pour favoriser et renforcer la coopération sécuritaire, politique et économique entre ses membres, et la BND en 2014.

En Amérique latine, le Brésil et l’Argentine bougent aussi, pour créer une monnaie unique pour les Amériques sans le Canada et les Etats-Unis, appelée SUR, pour s’émanciper du dollar américain,[35] sachant que le président brésilien, Lula, entend réactiver deux organisations régionales le CELAC (un forum rassemblant 33 économies d’Amérique Latine et des Caraïbes)[36] et l’UNASUR (une Union douanière sud-américaine lancée en 2004).[37]

Cette manière de fédérer a abouti à la mise en place d’une nouvelle alliance des pays producteurs du pétrole, appelée OPEP+. Il s’agit d’une nouveauté créée entre les 13 pays de l’OPEP et 10 autres non membres en 2016, date durant laquelle les prix du pétrole étaient vertigineusement bas.[38] Il s’agit pour les membres de cette alliance ou forum d’ajuster leur production pour contrôler l’offre et maintenir le prix du baril de pétrole à un niveau suffisamment rémunérateur, sans le laisser s’envoler pour ne pas favoriser la production américaine de pétrole de schiste.

En plus de cette pratique qui concerne le processus de dédollarisation entamé par la Chine et la Russie, on trouve également deux autres formes de dédollarisation. Le Build–Operate–Transfer (BOT) ou (BOOT) Build–Own–Operate–Transfer (BOOT)[39] et le Troc. Pour le BOT, l’acheteur ne verse aucun sou au fournisseur et laisse ce dernier responsable de l’exploitation et seul bénéficiaire de revenus d’exploitation jusqu’au remboursement du prix du matériel. A titre d’exemple, la Turquie avait conclu, en juillet 2010, avec la société russe Rosatom un accord d’un montant de 20 milliards de dollars – sans verser un centime aux russes- pour la construction d’une centrale nucléaire de 4 800 MW, composée de quatre réacteurs VVER-1200, suivant un modèle BOT (Build Own Transfer) incluant conception, construction, exploitation, maintenance, démantèlement.[40]

Quant à la forme de Troc, c’est la réalisation de grands ouvrages ou autres services – sans aucun versement – en contrepartie d’un produit ou de l’exploitation d’un gisement pour une période donnée. C’est le cas de l’Irak avec lequel la Chine avait conclu, en 2019, un accord baptisé « Pétrole contre construction ».[41]

Et pas seulement l’autre monde qui entame sa politique de dédollarisation, mais d’autres commencent à prendre conscience.  Après sa visite en Chine du 5 au 7 avril 2023, Emmanuel Macron s’est démarqué en déclarant : « Nous devons au contraire « dérisquer » notre modèle, ne pas dépendre de l’autre…, nous nous mettions à suivre la politique américaine, par une sorte de réflexe de panique… J’en profite pour insister sur un point : nous ne devons pas dépendre de l’extraterritorialité du dollar. »[42] La réaction de Macron est justifiée, car son pays a été touché par celle loi supranationale en 2014 : la BNP Paribas et la société française Alstom ont été obligées de verser, respectivement, au Trésor américain des amendes de 8,974 milliards de dollars pour violation d’embargos et de régimes de sanctions liées aux flux financiers en dollars, et 772 millions de dollars pour corruption avec paiements associés en dollars.[43] La déclaration de Macron rappelle l’indépendance stratégique de De Gaule vis-à-vis des Etats Unis.[44]

Concernant ce processus de dédollarisation, il n’est pas aisé de dire que la Russie, la Chine et d’autres pays ont réussi car des problèmes de transfert de fonds surtout en monnaie locale peuvent surgir. C’est le cas actuellement des relations commerciales avec l’Inde où la Russie a accumulé, dans des banques indiennes, plus de 3000 milliards de roupies équivalant à quelque 40 milliards de dollars ;[45] un surplus qui est presque d’aucune utilité pour Moscou du fait que la monnaie indienne n’est pas totalement convertible, sauf d’acheter avec des produits indiens. Et pourtant le pétrole et le charbon qu’importe l’Inde de la Russie à un prix réduit, sont presque totalement revendus à un prix fort et en devises. Ce problème persistera tant qu’il n’y a pas de monnaie convertible du BRICS, une intensification des échanges commerciaux et une complémentarité entre les économies des membres de ce groupe.

Lire aussi: Conflit en Ukraine et Enjeux de puissance ( 1ère Partie)

Et: Conflit en Ukraine et Enjeux de puissance (2ème Partie)

[1] https://www.dw.com/en/german-spy-chief-sees-no-cracks-in-putin-system/a-65704716

[2] https://www.letemps.ch/monde/larmee-ukrainienne-lecole-americaine

[3] https://theconversation.com/jusquou-les-etats-unis-et-lotan-peuvent-ils-aller-dans-leur-soutien-a-lukraine-en-guerre-179682

[4] https://tkp.at/2023/03/21/85-der-weltbevoelkerung-beteiligen-sich-nicht-an-sanktionen-gegen-russland-bloomberg/

[5] https://www.agenceecofin.com/gestion-publique/0704-107263-les-brics-depassent-pour-la-premiere-fois-le-g7-en-termes-de-contribution-au-pib-mondial-en-parite-de-pouvoir-d-achat

[6] https://french.news.cn/20220626/56d9c21c243344608f870396e68fbeee/c.html

[7]  https://www.donneesmondiales.com/alliances/brics.php

[8] https://www.donneesmondiales.com/alliances/otan.php

[9] https://www.agenceecofin.com/actualites/1602-105571-plus-d-une-douzaine-de-pays-frappent-a-la-porte-des-brics-selon-l-afrique-du-sud

[10] https://fr.statista.com/infographie/29361/nombre-de-sanctions-en-vigueur-contre-la-russie-depuis-fevrier-2022/

[11] http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2023/02/13/nouvel-echec-des-sanctions-la-russie-importe-plus-de-puces-electroniques-qu.html

[12] https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/12/08/les-reserves-gelees-de-la-banque-centrale-russe-ont-disparu-au-sein-des-banques-occidentales-par-ludmila-alexandrova/

[13] http://www.observateurcontinental.fr/?module=articles&action=view&id=4601

[14] https://www.iris-france.org/wp-content/uploads/2022/10/OSFME_R12_La-strat%C3%A9gie-des-Etats-Unis-dans-la-g%C3%A9opolitique-des-m%C3%A9taux_VF.pdf

[15] https://hardware.developpez.com/actu/331408/L-Ukraine-fournirait-90-pourcent-du-neon-utilise-dans-la-fabrication-des-semiconducteurs-aux-Etats-Unis-et-l-invasion-russe-pourrait-entraver-les-problemes-de-l-industrie-americaine-des-puces/

[16] https://www.iris-france.org/wp-content/uploads/2022/10/OSFME_R12_La-strat%C3%A9gie-des-Etats-Unis-dans-la-g%C3%A9opolitique-des-m%C3%A9taux_VF.pdf

[17] https://fr.businessam.be/nen-deplaise-a-greenpeace-non-la-france-ne-cache-pas-ses-dechets-nucleaires-en-siberie/

[18] https://theconversation.com/industrie-nucleaire-le-grand-jeu-geopolitique-175901

[19] https://journal-neo.org/2022/09/04/us-dependence-on-russian-uranium-and-sanctions-policy/

[20] https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-bulle-economique/sanctions-contre-la-russie-l-oubli-constant-et-discret-du-nucleaire-civil-9312813

[21] https://www.bloomberglinea.com/english/argentina-brazil-mexico-among-g-20-countries-not-isolating-russia/

[22] https://www.glossaire-international.com/pages/tous-les-termes/g20.html

[23] https://blogs.mediapart.fr/rocafortis/blog/200123/pour-quelques-dollars-de-plus

[24] https://blogs.mediapart.fr/rocafortis/blog/200123/pour-quelques-dollars-de-plus

[25] https://blogs.mediapart.fr/rocafortis/blog/200123/pour-quelques-dollars-de-plus

[26] https://avia-pro.fr/blog/donald-tramp-otkaz-kitaya-ot-dollara-ssha-ravnosilen-proigryshu-ameriki-v-mirovoy-voyne

[27] https://algerie54.dz/2023/04/02/une-monnaie-commune-pour-les-brics/

[28] https://fr.wikipedia.org/wiki/Association_des_nations_de_l%27Asie_du_Sud-Est

[29] https://www.aseanbriefing.com/news/asean-finance-ministers-and-central-banks-consider-dropping-us-dollar-euro-and-yen-indonesia-calls-for-phasing-out-visa-and-mastercard/

[30] https://algerie54.dz/2023/03/30/asean-dedollarisation/

[31] https://www.aseanbriefing.com/news/asean-finance-ministers-and-central-banks-consider-dropping-us-dollar-euro-and-yen-indonesia-calls-for-phasing-out-visa-and-mastercard/

[32] https://oilprice.com/Energy/Energy-General/Why-We-Shouldnt-Underestimate-Chinas-Petro-Yuan-Ambitions.html

[33] https://www.lefigaro.fr/flash-actu/l-arabie-saoudite-devient-un-etat-partenaire-de-l-organisation-de-cooperation-de-shanghai-20230329

[34] https://www.lorientlejour.com/article/1338729/larabie-saoudite-bientot-membre-de-la-banque-des-brics-.html

[35] https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-bulle-economique/pourquoi-l-argentine-et-le-bresil-revent-d-une-monnaie-commune-4489900

[36] https://en.wikipedia.org/wiki/Community_of_Latin_American_and_Caribbean_States

[37] https://fr.wikipedia.org/wiki/Union_des_nations_sud-américaines

[38] https://www.geo.fr/geopolitique/quest-ce-que-lopep-organisation-des-pays-exportateurs-de-petrole-214045

[39] https://en.wikipedia.org/wiki/Build–operate–transfer

[40] https://www.sortirdunucleaire.org/index.php/Turquie-projets-nucleaires-civils-un-tremplin

[41] https://www.rtbf.be/article/accord-petrole-contre-reconstruction-ou-comment-chine-et-irak-entretiennent-une-relation-en-beton-11052182

[42] https://www.lesechos.fr/monde/enjeux-internationaux/emmanuel-macron-lautonomie-strategique-doit-etre-le-combat-de-leurope-1933493

[43] https://www.ege.fr/infoguerre/la-dedollarisation-des-economies-fin-de-lere-de-puissance-des-etats-unis

[44] https://www.lefigaro.fr/flash-actu/l-arabie-saoudite-devient-un-etat-partenaire-de-l-organisation-de-cooperation-de-shanghai-20230329

[45] https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Exclusif-L-Inde-et-la-Russie-suspendent-les-negociations-pour-regler-les-echanges-commerciaux-en-r–43734722/

Partager cet article sur :

ANEP : 2500021

Articles similaires