L’Ukraine serait-elle tant que cela aux aboies
Le CIO, sis à Lausanne, « rejette (…) dans les termes les plus forts » la déclaration de M. Podoliak « et d’autres propos diffamatoires », qui « ne peuvent servir de base à une quelconque discussion constructive », a expliqué un porte-parole à l’Agence France-Presse.
L’organisation, qui avait « recommandé » fin février aux fédérations internationales d’exclure les Russes et Biélorusses de leurs compétitions après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, n’a pour l’heure rien décidé et laisse à chaque fédération le soin de les réintégrer ou de les maintenir à l’écart. Mais mercredi, après une série de consultations à huis clos de représentants des sportifs et du monde olympique, le CIO a déclenché les foudres de Kiev en proposant une feuille de route pour organiser le retour des sportifs bannis sous drapeau neutre, pour peu qu’ils n’aient « pas activement soutenu la guerre en Ukraine ».
« Aujourd’hui, les Russes ont la médaille d’or dans les crimes de guerre, la déportation d’enfants et le viol de femmes. Vous ne pouvez pas apposer votre emblème olympique sur ces crimes, cher Thomas Bach », a déclaré, de son côté, lundi sur Twitter, l’Ukrainien Vladimir Klitschko, ancien champion du monde poids lourds de boxe et frère de Vitali Klitschko, le maire de Kiev.