A la une, Mondactu

Washington remet Kiev à sa place: au front!

Par Djeha

Pour avoir refusé de serrer la main de son adversaire russe qu’elle a battue, l’escrimeuse ukrainienne Olga Kharlan, quadruple championne du monde de sabre, a été disqualifiée de la compétition, conformément au règlement du CIO et à l’éthique olympique.

Kiev, qui a tout fait pour qu’aucun russe ni biélorusse ne soit admis à concourir, a fait part de son indignation devant cette décision « absolument scandaleuse ».

Ce qui vient de se produire n’est pas fortuit.

Il témoigne en réalité d’un changement très net de l’attitude des Occidentaux à l’égard de l’Ukraine dont les dirigeants se permettent de parler en maîtres aux pays qui leurs apportent leur soutien.

Britanniques, Américains ou Allemands sont excédés par ce comportement.

En France, les journalistes, experts en chambres, militaires à la retraite qui débordent des plateaux de télévision prennent soin de ne pas rapporter les propos des officiels ukrainiens et aussi de leurs proches amis polonais ou baltes les noms d’oiseaux très déplaisants concernant le président Macron et son pays.

Précisément pour ne pas compromettre la « sympathie » très relative dont les autorités françaises et (au-dessus) américaine ont besoin pour continuer à aider l’Ukraine.

Bien que les capacités françaises à avaler des chapeaux et des couleuvres semblent sans limites…

Le fait est qu’il fallait mettre un holà au délire de puissance des Ukrainiens qui ne se retiennent plus. Que le bavard de Kiev parade et fasse le beau devant les siens, c’est son problème, mais qu’il se prenne pour l’architecte suprême de la guerre à la Russie… il devenait urgent de le calmer et de le remettre à sa place.

De manière très soft il fallait expliquer aux Ukrainiens que si les Américains et ses vassaux leur donnaient un coup de main, ce n’était absolument pas parce qu’ils débordaient d’amour pour eux.

Les Américains n’ont qu’un seul et unique objectif : débarrasser la Russie de Poutine, placer au Kremlin un larbin docile, mettre la main sur les richesses de ce pays et régler son compte à Pékin, quitte à se battre jusqu’au dernier Ukrainien.

Tout le reste… Et c’est à Rome (après le Sommet de Vilnius) que la domestication a commencé.

Un décret du ministère des sports ukrainien interdisait aux athlètes de ses délégations officielles de participer à des compétitions au côté de Russes et de Biélorusses. Modifié mercredi, il ne porte désormais que sur les « athlètes représentant la Fédération de Russie ou la République de Biélorussie ».

Avec la disqualification de la sabreuse ukrainienne, on est passé à une autre petite étape.

C’est sur le front que Washington attend l’Ukraine.

Et pour le moment, on leur explique gentiment qu’ils ne sont pas au top.

Ils ont réclamé sans cesse des Himars, des blindés, des Scalps… Ils les ont. Qu’ils s’en servent au lieu d’emm… le monde.

Qu’il faille sacrifier des dizaines de milliers de soldats ukrainiens, c’est leur problème.

C’est, je crois ainsi qu’il convient d’interpréter la remise au pas de la sabreuse ukrainienne qui se croyait, comme ses patrons de Kiev, à l’abri de ce genre de déconvenue.

Les Ukrainiens ne sont que des outils. Rien de plus.

Si les Américains étaient des philanthropes ça se saurait.

Les dizaines de milliards de dollars qu’ils ont investi dans l’opération, il faut bien les rentabiliser.

Djeha

PS : Pour éviter les malentendus. Si Djeha tient aux régimes à Moscou et à Pékin, ce n’est pas par amour pour les Russes et les Chinois. Djeha tient à ce que le monde ne soit pas dominé par les Occidentaux, ces empires coloniaux impitoyables qui ont nous fait tant mal pendant des siècles.

Plus il y a d’équilibre, plus il y a des forces antagonistes dans le monde, plus nous trouverons les voies et moyens pour en tirer parti pour notre développement, pour notre sécurité et notre prospérité.

Mais cela ne peut se réaliser que si nous prenions avec sérieux, compétences, rigueur, responsabilité et continuité le destin de nos nations.

Ni les Russes ni les Chinois ne nous aideront de quelque manière que ce soit, si ne nous décidions pas à avoir un minimum de respect pour nous même et que nos gouvernants n’aient pas la moindre considération pour toute cette jeunesse et qui exige légitimement qu’ils soient à la hauteur de leurs missions.

Aller baver de suave admiration à Saint-Pétersbourg devant Poutine, ce n’est vraiment pas cela que le peuple souverain attend de ses dirigeants.

Et les nôtres n’ont jamais posé genoux devant quiconque !
A bon entendeur, salut !!

Partager cet article sur :

publicité

Articles similaires