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Deux partis espagnols dont Podemos, participent au Congrès du Polisario: Mutisme du Makhzen et éventuelle chute du gouvernement Sanchez

Aucune réaction du régime du Makhzen au sujet de la participation de deux partis espagnols composant la coalition du gouvernement dirigé par le socialiste Pedro Sanchez, au 16ème Congrès du Polisario.

Parmi les partis politiques espagnols formant le gouvernement espagnol dirigé par le socialiste Pedro Sanchez figure le parti Podemos, l’un des trois partis du conseil espagnol à savoir  le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), le Parti des socialistes de Catalogne (PSC) et l’alliance Unidas Podemos (UP) , sachant que ce gouvernement s’était aligné sur  la position de Rabat sur la question de décolonisation du Sahara Occidental à l’occasion de la visite de Pedro Sanchez au Maroc, en mars de l’année dernière n suscitant l’indignation au sein de la Communauté internationale et de l’Union Européenne qui demeure attachée aux résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU, exigeant la tenue d’un référendum d’autodétermination du Peuple Sahraoui, comme solution de la dernière question de décolonisation en Afrique, inscrite de surcroit dans la quatrième commission de décolonisation de l’organisation onusienne.

Par ailleurs, il faut noter que les deux partis espagnols dont Podemos qui participent au 16 7ME congrès du Polisario qui se tient à Dakhla libérée, viennent de réitérer leur soutien inconditionnel à l’autodétermination du Peuple Sahraoui. Ce soutien est passé inaperçu au sein des médias et officiels marocains qui ont en revanche n’ont pas épargné  le petit-fils de Nelson Mandela, qui s’était exprimé pour l’indépendance du Sahara Occidental et de la Palestine Occupée à l’occasion de son allocution lors de l’ouverture de la CHAN 2022 tenue au stade de Baraki à Alger qui porte le nom du héros sud-africain, bourreau de l’Apartheid et de la colonisation en la personne de Nelson Mandela

La participation de Podemos au 16ème congrès du Polisario, emporterait-telle le gouvernement Sanchez, ou verra-t-on un revirement de ce dernier de plus en plus isolé sur la scène espagnole, très critiqué sur la question sahraouie, et sur la brouille avec Alger qui avait rappelons-le suspendu l’accord de partenariat, de coopération et de bon voisinage en représailles à l’estocade et la trahison du chef du parti socialiste espagnol?

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