Une délégation d’hommes d’affaires américains conduite par le président du Conseil d’affaires algéro-américain Smail Chikhoune ;a été reçue ce lundi 17 janvier 2022 au siège de la wilaya d’Oran, à la recherche d’opportunités d’investissements dans le secteur agricole. https://www.facebook.com/photo?fbid=234446535545670&set=pcb.234448045545519
Au regard de la composante des hôtes de la wilaya d’Oran, annoncée également dans d’autres wilayas du pays à la recherche d’opportunités d’investissement, de nombreuses questions demeurent posées sur les réelles intentions des entités représentées par la délégation hôte de l’Algérie comme Société US, Agri International spécialisée dans les solutions agricoles clés en main, la société Roberts International Agricultural Development, LLC qui active dans la production laitière et dans la construction de parcs d’engraissement de bovins de boucherie, et Texas Biotechnology Inc, ayant développé une gamme de produits de bio-régénération des sols. Atlas group in, Five-G Consulting Inc. Staheli west inc.
Le syndrome des faux investissements au temps du FCE de Haddad
Sur ce registre, il est important de rappeler les pseudo-investissements annoncés durant l’année 2015 au temps d’El Issaba ou on a évoqué de grands projets d’agriculture saharienne en Algérie accompagné d’une surmédiatisation . Sur ce plan, le FCE d’Ali Haddad au même titre que le conseil d’affaires algéro-américain dirigé par Smail Chikhoune l’arrivée à Groupe dénommé American international agriculture Group, AIAG, signataire de deux protocoles d’accord en Algérie. Le premier avec le groupe Lacheb, le 08 novembre 2015, en vue d’investir en commun dans un projet agricole de grande envergure et portant sur des objets divers entre Mostaganem et Brezina dans la wilaya d’El Bayadh. Le deuxième protocole avec la société Tifra Lait, en vue de s’associer sur un projet similaire à celui avec le groupe Lacheb, mais cette fois au niveau d’Adrar.
Investissement « fictif » de 100 millions de dollars
A cette époque-là, le président de conseil d’affaires algéro-américain, Smaïl Chikhoune, avait indiqué que les États-Unis avaient alloué une enveloppe financière de 100 millions de dollars investir dans le secteur de l’agriculture en Algérie.
Intervenant sur les ondes de le radio nationale, Smaïl Chikhoune avait expliqué que les investisseurs américains, présents en Algérie à travers près d’une centaine de sociétés, ont commencé à investir dans l’agriculture, particulièrement dans le production de semences de pommes de terre, de lait et de viande bovine.
Près de sept ans après, il s’avère que c’était une chimère, et beaucoup d’ambiguïté entourent ces sociétés que certains qualifient d’entités prestataires de services qui n’ont rien à avoir avec les investisseurs et n’ont pas des investisseurs !
Enigmatique Dale Didion, président de l’AIAG
En 2015, le président de « l’American international agricultural group » AIAG, en l’occurrence Dale Didion avait suscité la curiosité des experts économiques et journalistes algériens sur le peu d’informations sur sa personne. Le signataire de deux accords d’investissements’ n’avait qu’une seule photo sur Google, le présentant comme universitaire, formateur à l’université de Washington où il a même été primé en 2013, pour services rendus à cette université. Dale Didion enseignait les politiques publiques, les affaires étrangères.et avait participé à un certain nombre de programmes publics, à l’intérieur et à l’extérieur des Etats Unis, avec l’aval et pour le compte des autorités américaines. L’essentiel des compétences de Dale Didion se situe dans le management des initiatives et pas dans un domaine particulier de spécialités. En aucun cas l’agriculture.
La main basse d’El Issaba
Pour rafraîchir la mémoire, Algérie 54 revient sur ce voyage effectué aux USA,par le président du FCE Ali Haddad et l’ancien ministre de l’industrie et des mines Abdesslem Bouchouareb, deux figures de la prédation des richesses du pays. Un voyage surmédiatisé sans aucun impact sur l’évolution des IDE en Algérie. Et pour mieux l’expliquer, Algérie54 revient sur le bras de fer qui avait opposé l’ancien premier ministre et actuel président de la république Abdelmadjid Tebboune avec l’ancien président du FCE Ali Haddad, emprisonné actuellement, au sujet de certains investissements destinés à pomper les réserves des changes du pays. Un bras de fer, qui se tourna à l’avantage d’Ali Haddad et l’oligarchie au détriment d’Abdelmadjid Tebboune qui avait plaidé quelques jours après sa nomination en mai 2017 la séparation du pouvoir politique à celui de l’argent.
Et pour en résumer la main basse d’El Issaba sur les projets d’investissements en Algérie, Algérie 54 met l’accent sur le déplacement d’Ali Haddad aux USA et la signature d’un Mémorandum le 17 janvier 2019 avec le consortium américain Roberts International Agricultural Development au profit de son groupe ETRHB, pour l’élevage de 30 000 vaches laitières; CATM pour également l’élevage de 30 000 vaches laitières; -Pama Groupe pour l’élevage de 10 000 vaches laitières; et Groupe Benaini pour la transformation de la pomme de terre.
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