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Conseil de sécurité: le Groupe A3+ appelle les Yéménites à un engagement constructif sous l’égide de l’ONU pour mettre terme au conflit

Le groupe +A3 au Conseil de sécurité (Algérie, Mozambique et Sierra Leone + Guyana) a exprimé, jeudi depuis New York, son engagement envers l'unité, la souveraineté et l'indépendance du Yémen, appelant les Yéménites à l'engagement "constructif" sous l'égide des Nations Unies pour mettre fin au conflit dans le pays.

Le groupe +A3 au Conseil de sécurité (Algérie, Mozambique et Sierra Leone + Guyana) a exprimé, jeudi depuis New York, son engagement envers l’unité, la souveraineté et l’indépendance du Yémen, appelant les Yéménites à l’engagement « constructif » sous l’égide des Nations Unies pour mettre fin au conflit dans le pays.

Dans une allocution lue au nom du groupe +A3 lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur la situation au Yémen, le représentant de Sierra Leone aux Nations Unies, Michael Imran Kanu, a souligné qu’il était « impératif d’aboutir à un règlement politique durable au Yémen, avec pour objectif un leadership yéménite, afin de réaliser une paix globale avec la participation pleine et équitable de tous les Yéménites, y compris les femmes et la société civile, dans les négociations politiques et les processus de paix ».

« Le peuple yéménite mérite la paix durable et le développement », a-t-il poursuivi, soulignant que la situation humanitaire au Yémen « continue de se détériorer avec une hausse de l’insécurité alimentaire, en l’absence d’une solution politique à la crise », ce qui « nous préoccupe énormément », a-t-il dit.

Dans son allocution au nom du groupe A3+, le diplomate a mis l’accent sur l’impératif d’acheminer « en urgence » les aides humanitaires au Yémen où les femmes et les enfants sont les plus touchés.

« Nous appelons la communauté internationale à accroître son soutien aux opérations humanitaires au Yémen, tout en veillant à ce que le Programme alimentaire mondial (PAM) puisse reprendre ses activités dans les meilleurs délais », Le groupe A3+ a souligné que le changement climatique exacerbe la crise dans ce pays, en raison de la pénurie d’eau et des catastrophes naturelles telles que les inondations, le Yémen étant l’un des pays les plus exposés au changement climatique.

« Les défis au Yémen sont multidimensionnels et le changement climatique ajoute à l’incertitude et à la pression qui pèsent sur l’avenir du Yémen, c’est pourquoi les bailleurs de fonds doivent augmenter leur financement », a-t-il dit.

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