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: Coronavirus: Qui est l’heureux laboratoire retenu pour le protocole

Même si aucune information officielle n’a été divulguée au sujet du nom de laboratoire retenu pour le protocole, les spéculations vont bon train sur l’identité du laboratoire choisi par le ministère algérien de la Santé. Certains avancent les noms de Sanofi et Hikma, d’autres avancent l’entreprise nationale Saidal, et l’entreprise privée CPCM Pharma, qui aurait fabriqué un médicament générique à partir de la substance active du Plaquenil.
Algérie54, est allée au fond des spéculations des uns et des autres, pour mettre à nu les attitudes de certains responsables liés à des lobbys et des intérêts de laboratoires et d’Etats.
Des informations non confirmées font état de contacts du ministère algérien de la Santé avec le géant de l’industrie pharmaceutique, le français Sanofi pour une commande de 200 000 boîtes de Plaquenil

Le Maroc devance l’Algérie

Des médias marocains annoncent que sur ordre du monarque marocain, Mohamed VI, les autorités sanitaires marocaines ont réquisitionné tous les stocks des médicaments à base de chloroquine de Sanofi Maroc.
Pour rappel, Ces médicaments à base la chloroquine sont jugés, depuis quelques jours, comme prometteurs dans le traitement du Covid-19. Y compris par Washington, d’où Donald Trump a annoncé le 19 mars que les États-Unis allaient « rendre ce médicament disponible quasiment immédiatement. »
Le ministère marocain de la Santé a décidé de réquisitionner l’ensemble des stocks disponibles de Nivaquine et Plaquenil, fabriqués dans le site industriel de Sanofi Maroc à Casablanca. « Sanofi Maroc à répondu favorablement à cette demande de mise à disposition l’intégralité de son stock actuel. L’approvisionnement ainsi que les conditions d’utilisation de ce produit seront du ressort exclusif du ministère de la Santé au Maroc », explique-t-on chez la filiale marocaine du groupe pharmaceutique français Sanofi. Celle-ci a tenu néanmoins de préciser que « le traitement du virus Covid-19 ne fait pas partie, à ce jour, des indications de la chloroquine ».
En Chine, une vingtaine d’essais cliniques sont en cours pour explorer l’efficacité de la molécule chez des patients affectés par le coronavirus. La Belgique soigne d’ores et déjà ses malades à la chloroquine.
Et en France, la première étude clinique lancée par le professeur marseillais Didier Raoult, directeur de l’IHU Méditerranée Infection, a ouvert la voie à de nouveaux essais plus institutionnels et de plus grande ampleur. En Tunisie, une enveloppe de 2,5 millions de dinars soit 800 000 euros, est allouée à des recherches sur l’usage de la molécule dans le traitement du Covid-19.
Le ministre tunisien de la Santé, Abdellatif Mekki, en a autorisé l’usage de manière expérimentale dans les hôpitaux tunisiens.

Qu’en est-t-il du laboratoire jordanien Hikma ?

Par ailleurs, d’autres sources affirment des contacts entrepris par les autorités sanitaires algériennes avec le laboratoire pharmaceutique jordanien Hikma pour lancer la production en Algérie de l’hydroxychloroquine, un antipaludique utilisé par voie orale, vendu sous les noms commerciaux Plaquenil, Axemal, Dolquine et Quensyl.
Le groupe Hikma une multinationale cotée en Bourse à Londres 5ème laboratoire pharmaceutique dans le monde, dispose de 4 usines de production en Algérie et peut facilement produire de grosses quantités de lhydroxychloroquine, selon les mêmes sources. Pour rappel, la plus grande usine de production de générique de Hikma se trouve au Maroc où est produit la chloroquine. Le plus important actionnaire du groupe en question est Jewish Community Foundation of Los Angeles, gros donateur pour l’élection de Donald Trump Hikma a été fondé par l’ancien Premier Ministre Jordanien Darwazah décédé en 2015 .
Il est d’origine palestinienne et il est né à Naplouse. Il a fait ses études au Liban puis aux États Unis et il détient  la double nationalité Américaine et Jordanienne.
Il faut également rappeler que le plus gros laboratoire du Maroc Propharma a été racheté par Hikma
Il faut aussi révéler le rôle joué par Valérie Boyer adjointe du Maire de Marseille, députée des républicains et membre du groupe d’amitié France-Maroc à l’Assemblée Nationale française dans la surmédisation de la chloroquine
Des questionnements sur le rôle d’une proche de l’ancien ambassadeur d’Algérie en Jordanie Dans le même sillage, il faut noter que des interrogations entourent le rôle d’une proche de l’ ambassadeur d’Algérie à Amman, en Jordanie, à savoir Rania Kawar qui avait travaillé pour le compte vdu groupe Hikma, avant de rallier celui de Johnson &Johnson à Londres
Des interrogations sur un remède
Pour beaucoup de scientifiques, dont ceux de l’OMS, le recours à la Chloroquine n’est pas garanti en matière de traitement du Coronavirus, et d’absence de résultats probants.
En ce qui concerne l’Algérie, l’interrogation pourquoi produire un médicament controversé alors qu‘il y a que le pays vient d’enregistrer plus de de  200 cas confirmés .
Avant de dépenser des sommes serait-il plus sage d‘attendre les résultats cliniques et les recommandations de L’OMS !
C’est aux spécialistes de répondre à cette question.

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