Que dira Emmanuel Macron à ses compatriotes à l’occasion de son allocution prévue ce lundi 13 avril 2020. Initialement prévue jeudi dernier, à cause du déplacement d’Emmanuel Macron à Marseille pour y rencontrer Didier Raoult, le chantre de la chloroquine, ennemi de l’oligarchie et des lobbys pharmaceutiques, dont les plus en vue sont l’ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn et son époux Evry Levy.
Pour beaucoup de français, il est quasi certain, que le locataire du Palais de l’Elysée tentera de sortir de sa bulle d’un président ridiculisé par la tournure des évènements liés à l’évolution de la pandémie du Coronavirus, en rassurant les français, que son gouvernement sortira vainqueur de cette crise sanitaire. D’ailleurs, les médias de la Mainstream inféodés à Macron, tentent ces derniers jours de faire des comparaisons débiles de la situation socioéconomique, avec le crash financier de 1929, la crise économique de 1945, et la guerre d’Algérie, pour justifier les résultats peu reluisants de l’économie française, liés en principe à l’entêtement du gouvernement Philippe à appliquer un programme destiné à étouffer le secteur public au profit du libéralisme sauvage.
La nouvelle tactique de Macron, vise à contourner ses échecs répétitifs de la gestion de la pandémie du Coronavirus, en retardant le recours au confinement, en sous-estimant le dépistage massif et le recours au mode d’emploi de Raoult, au profit de l’oligarchie scientifique, et en surestimant les capacités françaises en matière de lutte contre le coronavirus.
Selon certains cercles, le locataire de l’Elysée devrait annoncer un plan socioéconmique qui sera dévoilé en juillet prochain, mais cela serait loin de rassurer les français, comme l’indiquent les rapports des services français de sécurité. Sur ce registre, le quotidien Le Parisien, les services de renseignements français redoutent une radicalisation de la contestation sociale, à l’issue du confinement. Le quotidien français cite le collectif appelé » « Refusons le retour à la normale ». Depuis le 4 avril, ces militants de la mouvance contestataire rennaise préparent des actions chocs à coups de slogans et invitations Facebook à des rassemblements…
« Notre colère ne sera pas confinée. Retrouvons-nous dans la rue dès la fin du confinement! Scandent-ils sur les réseaux sociaux. Mettons le pouvoir en quarantaine! ». Des messages qui ne rassurent nullement le président français, de plus en plus affaibli, sur la scène française et européenne