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Quand les institutions européennes deviennent des associations de « malfaiteurs »

Les différentes institutions européennes vivent ces derniers jours au rythme des scandales de corruption, révélant au passage les pratiques maffieuses des membres de la Commission européenne, la Cour Européenne des droits de l’homme et enfin le Parlement Européen secoué pat un Tsunami dans la foulée des arrestations de quatre de ses membres dans la vice-présidente la grecque Eva Kalli, et la perquisition de l’enceinte ce lundi par la police belge. Ces institutions Européennes s’arrogeaient le droit de donner des leçons aux autres sur les droits de l’homme, l’Etat de droit et de la corruption,. Que dira Josep Borell au sujet de la « jungle » de la corruption qui gangrène les institutions européennes?

Lire: https://algerie54.dz/2022/12/12/parlement-europeen-perquisition/

Et: https://algerie54.dz/2022/12/11/parlement-europeen-corruption/

https://algerie54.dz/2022/12/10/parlement-europeen-arrestation/

D’ailleurs ce n’est pas l’ennemi juré  de Georges Soros, le premier ministre hongrois qui va nous démentir sur ce volet. Viktor Orban n’est pas resté muet devant le scandale de corruption qui frappe le Parlement européen, toujours prompt à dénoncer ce qu’il considère comme des atteintes à l’Etat de droit de la part de Budapest.

«Bonjour au Parlement européen !» : le Premier ministre hongrois Viktor Orban réagit ce lundi via  un tweet goguenard , ironisant au passage  sur le vaste scandale de corruption qui touche le Parlement européen avec en prime la diffusion d’une photo de 1981 où l’on voit les anciens présidents américains Ronald Reagan et George Bush rire aux éclats qui lancent : «Et là, ils ont dit qu’ils étaient vivement préoccupés par la corruption en Hongrie.»
La réaction de Victor Orban intervient au moment ou Budapest est sous la menace du gel de plusieurs milliards d’euros de fonds de l’Union européenne (UE), pour cause de réformes jugées insuffisantes contre la corruption. Le Parlement est en première ligne dans ce dossier et appelle régulièrement la Commission à la fermeté. Dans ce contexte, Bruxelles a maintenu le 9 décembre sa recommandation d’un blocage de 7,5 milliards.

La condamnation de la corruption au sein du Parlement Européen n’a pas été uniquement exclusive au Premier ministre hongrois, puisque Manon Aubry la  co-présidente du groupe de gauche radicale au Parlement européen est revenue sur le scandale qui a conduit à l’arrestation d’Eva Kaili, expliquant que la position complaisante du groupe socialiste sur l’émirat lui avait mis la puce à l’oreille.

 La présidente de la Commission Européenne, au centre d’un conflit d’intérêt

L’époux de la présidente de la commission européenne Heiko Von Der Leyen, est au centre d’une affaire de soupçons de conflits d’intérêt, suite aux révélations sur ses activités commerciales dans le secteur de l’industrie pharmaceutique et leurs compatibilités  avec le rôle institutionnel de sa femme, Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission européenne ?

En octobre 2020, les médias italiens ont dévoilés qu’Heiko von der Leyen, époux d’Ursula, médecin et directeur scientifique de la société de biotechnologie américaine Orgenesis, spécialisée dans les thérapies cellulaires et géniques . Il était en charge d’un projet de réalisation d’une chaîne de recherche et d’innovation permettant à l’Italie d’être compétitive dans les technologies , d’une durée de trois ans.

créé le 8 juin 2022 sous le leadership de l’université de Padoue, ce projet implique le développement des nouveaux médicaments grâce à l’allocation de 320 millions d’euros du plan de relance italien, lui-même financé par le plan de relance européen.

D’après Rosario Rizzuto, chef du projet de l’université de Padoue : « Une grande partie des financements obtenus, soit 316 millions d’euros, est dirigée vers des organismes publics de recherche. Le reste, c’est-à-dire 4 millions d’euros, sera distribué vers des acteurs privés, car les indications contenues dans l’appel d’offres envisagent une collaboration entre les secteurs publics et privés. »

Le programme de recherche est développé à travers une structure en « Hub », avec l’université de Padoue, 49 autres partenaires publics, dont les universités de Sienne, Modène, Rome et Milan, l’Institut italien de technologie, l’hôpital de Rome… Et des sociétés privées, telles que le groupe Stevanato, basé à Padoue et spécialiste des produits biomédicaux, la société pharmaceutique Sanofi etle fabricant de matériel électronique italien, Antares Vision SpA. D’autres sociétés, comme les laboratoires BioNTech et AstraZenecay prennent part. Au conseil de surveillance de ce consortium, M.Heiko Von der Leyen représentait la filiale Orgenesis Italia, fondée en mars 2021 à Udine en Italie. Cette succursale a perçu 383.000 euros, sur un pactole total de 320 millions d’euros.

Quand  la Cour Européenne des droits de l’homme,au service de Soros

Si le conflit ukrainien n’a pas encore livré tous ses secrets au sujet des affaires juteuses de vente d’armes par ceux qui tirent les ficelles de l’alignement européen à la position américaine, il en demeure, qu’en plus du Parlement européen, la Cour Européenne des droits de l’homme a été secouée par un scandale lié à l’infiltration d’ONG sous la coupe de l’américano-hongrois Georges Soros, patron de Freedom House et instigateur de l’exportation de la démocratie et de régime Change via sa doctrine d’Open Society.

Des liens avérés entre une partie conséquente des juges de la CEDH et les ONG  sous la solde de  l’Open Society Foundations (OSF) de George Soros. Dans un article publié par RT France en date du 7 décembre 2020, le chercheur et expert algérien et spécialiste des questions liées aux révolutions colorées et auteur de plusieurs ouvrages dont « Arabesque Américaine » Ahmed Bensaada met l’accent sur une enquête en 2020 portant sur les rapports financiers de la Cour Européenne  montrant comment celle-ci était fortement infiltrée financièrement par certaines ONG influentes. Celle qui a le plus attiré l’attention est très certainement l’Open society foundations (OSF) du milliardaire américain d’origine hongroise, George Soros. Cette fondation avait aussi défrayé la chronique en publiant une liste de ses «alliés fiables» au Parlement européen (2014-2019).

Il convient de rappeler qu’en novembre 2020,  cette Cour Européenne bien noyautée par les droits de l’hommisme avait servi de boite à écho pour ouvrir la voie pour l’adoption d’une  résolution par le  Parlement européen en vue de condamner  l’Algérie sur le registre du respect des droits de l’homme. Une résolution concoctée à l’aide des adeptes de « Qui Tue Qui » et du Hirak frelaté, supplétifs des officines  sionistes et néocolonialistes hostiles à l’Algérie et ses positions d’Etat-national souverain.

De Raphaël Glucksmann  au lituanien Andrius Kabilius

Au niveau du Parlement Européen, l’hostilité avérée à l’égard de l’Algérie vient de connaître une nouvelle figure en la personne de l’ancien premier ministre lituanien destitué  par l’urne lituanienne  qui vient de reprendre le relais de  l’eurodéputé français Raphaël Glucksmann, qui s’est fait connaître à l’occasion des révolutions colorées en Géorgie et en Ukraine .

Raphaël Glucksmann s’était illustré par son activisme pour saborder le processus d’élections présidentielles du 12 décembre 2019, en déposant une motion au Parlement Européen en novembre 2019 révélant son hostilité à l’Algérie à la recherche de la stabilité politique visant la promotion de la démocratie.

Ursula von der Leyen et Josep Borrell ont reçu une lettre signée par 17 députés européens de 4 partis différents. Le texte, porté par l’ancien Premier ministre lituanien, le conservateur Andrius Kabilius, exprime l’inquiétude du groupe de représentants quant aux relations entre l’Algérie et la Russie dans le contexte de la guerre en Ukraine.

Dépassés par le cours des enjeux géostratégiques, Andrius Kabilius et ses râteliers pairs, croient bien faire en menaçant l’Algérie de réviser ou rompre l’accord d’association EU-Algérie, ignorant que la révision pour ne pas dire la non-reconduction est une revendication algérienne. Cette accord d’association entré en vigueur en 2005 a bien lésé les intérêts de l’Algérie, causant un préjudice financier oscillant entre 250 à 300 milliards d’euros en 15 ans, sans parler de la dépréciation du dollar par rapport à l’euro et son impact sur les revenus du pays. Un coup d’épée dans l’eau pour un groupuscule d’eurodéputés, bien sucrés par des officines qui ne digèrent pas de voir l’Algérie revenir aux premières loges de la géopolitique internationale.

Il convient de rappeler, que l’auteur et chercheur algérien Ahmed Bensaada avait déjà mis à nu les pratiques malsaines et scabreuses au sein du Parlement européen et son hostilité à l’égard de l’Algérie. Lire l’article : À propos des eurodéputés qui ont voté la résolution contre l’Algérie

Des députés britanniques soudoyés par l’entité sioniste

Des médias britanniques ont révélé ce lundi 12 décembre qu’un puissant lobby sioniste a organisé durant les dix dernières années des centaines de voyages gratuits aux députés britanniques, les soudoyant pour soutenir l’occupation des territoires palestiniens.

Les médias britanniques citant l’enquête de l’ONG Open Democracy que le lobby The Conservative Friends of Israel CFI avait organisé gratuitement des croisières au profit des députés britanniques pour faire la promotion de l’occupation israélienne des territoires palestiniens.

Les bénéficiaires des privilèges offerts par la CFI, avaient pour mission de défendre l’entité sioniste au sein du parlement britannique . Selon la même source, 713 députés britanniques avaient bénéficié de 3100 voyages gratuits pour la Palestine Occupée et autres destinations  pour un montant de 367000 livres Sterling

 

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