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Covid-19: Hausse des cas de contamination et surenchère islamiste

Même si l’opération de vaccination tarde à se concrétiser, les espoirs d’un déconfinement total et un retour à la normale, s’amenuisent face au relâchement constaté, causant une hausse des cas ces derniers jours, liés au non-respect des mesures sanitaires de lutte contre le Covid-19, prônées par les autorités sanitaires du pays.

Lenteur de vaccination

S’exprimant sur les ondes de la Radio Sétif, le chef de service réanimation centre national de la médecine du Sport (CNMS) Pr. Mehyaoui , membre du comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus, a fait savoir que sur les 47000 inscrits sur la plate-forme numérique dédiée au vaccin anti-covid-19, 27000 d’entre eux ont été vaccinés essentiellement avec l’Astra-Zeneca. Il estimera que les personnes vaccinées à l’Astra-Zeneca n’ont pas présenté d’effets indésirables, annonçant en substance, la réception durant la dernière semaine d’avril courant et le début du mois de mai prochain d’un important lot de différents vaccins anti-covid-19.

Relâchement et menace de recrudescence des cas

Si l’Algérie maintient un résultat encourageant au nombre des cas enregistrés par rapport à ses voisins tunisien et marocain, il n’en demeure que la vigilance et la précaution doivent être de mise durant ce mois sacré de Ramadhan, avec les habitudes de rassemblements  et des ruées sur les marchés , les lieux de détente , de loisirs, de recueillement et de prière.
Concernant nos voisins, il faut noter que la Tunisie avait enregistré le jeudi 15 avril 2021, 84 décès et 2123 nouvelles, atteignant le chiffre de 276 727, cas de contaminations au Covid-19 dont 9480 ont succombé au virus, alors que le Maroc avait enregistré 703 cas et 5 morts le 14 avril en cours, alors que la France dont certains considèrent comme référence sous la mainmise de la Mainstream, avait dépassé hier la barre des 100 mille morts.

Les médecins recommandent la vigilance

Après une accalmie de quelques mois, une hausse des cas de contamination au Coronavirus est constatée ces derniers jours. Les médecins appellent à la vigilance et au respect des mesures de prévention.

« De nouvelles vagues de contamination au coronavirus ne sont pas à écarter », préviennent les spécialistes.

Dans une déclaration à la Radio Chaîne 3, Mustapha Hamou, directeur de l’hôpital de Douera à Alger signale « une augmentation significative de cas ». Selon lui, « le nombre de cas positifs a triplé par rapport aux jours précédents ».

Intervenant sur la page [facebook du journaliste de la Chaîne 3, Ahcène Chemache, le Dr Halimi, chef de service Covid-19 à l’hôpital Mustapha Pacha tire la sonnette d’alarme. « Il y’a une recrudescence. Durant cette semaine nous avons eu beaucoup de cas, des sujets âgés, mais aussi des jeunes », alerte-t-elle en faisant savoir que le service de réanimation « est saturé » depuis la veille du mois de Ramadhan.

 

Le chef de service des maladies infectieuses à l’Établissement hospitalier public (EHP) de Boufarik (Blida), Dr Mohamed Yousfi a appelé à maintenir la situation épidémiologique stable «tant que l’immunité collective n’est pas encore atteinte, grâce à la vaccination d’un grand nombre de citoyens, d’autant que les quantités réceptionnées en Algérie ne permettent pas encore de réaliser cet objectif».

Appelant les citoyens à prendre leurs précautions, les médecins interpellent les pouvoirs publics et leur demandent d’étendre la communication et l’information pour rappeler aux citoyens ces mesures barrières de manière à éviter aux hôpitaux et aux corps de la santé les pics précédemment enregistrés et qui avaient mené à l’épuisement du personnel soignant.

La propagande islamiste

Bien que l’Algérie demeure le seul pays de la région à avoir autorisé l’ouverture des mosquées pour la tenue de la prière, dont celle des Tarawihs, la surenchère de certains courants islamistes, se servant des tribunes des lieux de prière, pour appeler à la mutinerie contre les mesures de précaution sanitaire.
Ces groupuscules affiliés au FIS dissous et autre Rachad, se versent dans une instrumentalisation politicienne, pour caresser les sentiments et la fibre des fidèles, servant leurs intérêts restreints.

 

Ces mêmes groupuscules ne disent rien au sujet de l’interdiction de la prière des Tarawihs par le régime du Makhzen au Maroc, et même en Tunisie, pour ne pas mettre en colère leurs alliés islamistes au Maroc et en Tunisie, dont les premiers avaient normalisé avec l’entité sioniste et les seconds avaient rejeté le projet de loi criminalisant la normalisation présenté devant le parlement tunisien

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