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Y-a-t-il un complot contre le président Tebboune?

Le président Tebboune

Par M.Mehdi

Ayant réussi à désamorcer les bombes à retardement liées au dossiers politique (révision de la Constitution) et de la géopolitique ( retour de l’Algérie sur la scène internationale comme Etat-pivot et acteur incontournable sur la scène régionale sur les dossiers libyen, du Sahel et de la question de la décolonisation du Sahara Occidental) et qui s’ajoute au succès retentissant de restitution des restes mortuaires de 24 martyrs résistants à la colonisation, le président Tebboune fait l’objet d’un complot intérieur sur le plan social mené par les résidus d’El Isaba et l’Etat profond dans le but d’accroître le sentiment de déception et de mécontentement de la population quant à la concrétisation d’une nouvelle république.

Le président Tebboune lui-même en a évoqué ce complot lors d’une récente déclaration, où il a fait savoir que les détenteurs de l’argent sale tentent d’obstruer l’action de changement radical.

Pour plus de précisions et d’explications, Algérie54 est allée au fond de la question pour démasquer des pratiques bureaucratiques menées par des forces hostiles à l’intronisation de Tebboune à la magistrature suprême du pays, et qui avaient bien tenté le coup lors de l’élection présidentielle, via leurs réseaux administratifs et financiers de s’opposer à la volonté du peuple, mais en vain.

Ces mêmes forces reviennent aujourd’hui pour casser la dynamique du changement et la concrétisation d’une nouvelle Algérie, à travers des dossiers sensibles et touchant une grande frange de la population qui s’exprimait il y a sept mois en faveur du président Tebboune

AADL,factures salées de l’électricité et coupures d’eau

Les algériens l’ont nommé Monsieur logement. Il s’agit bel et bien du président Tebboune et qui n’a pas ménagé d’efforts pour résoudre le problème épineux du logement. Aujourd’hui, les forces hostiles tentent de le battre et le discréditer sur le dossier, l’ayant révélé comme homme d’Etat, ayant tenu parole, dans une conjoncture de fuite en avant des responsables et de main basse d’El Isaba.

Pour en confirmer cette donne, Algérie54, détient des documents attestant que des responsables chargés du dossier de l’AADL, multiplient les mesures bureaucratiques à l’encontre des souscripteurs qui attendent depuis 2013 l’attribution de logement, dans une conjoncture de confinement liée à la lutte contre la pandémie du Covid-19.
Comment peut-t-on expliquer, cette aberration et cette débilité de demander à souscripteur retenu, ayant payé deux tranches, de renouveler un dossier administratif à l’ère du data et de la biométrie ? Comment peut-on chasser des occupants ayant été retenus déjà, en évoquant le fichier ? Est-ce le moment et le timing pour recourir à de telles décisions ? Si ce n’est ternir l’image du président, dont les décisions vont droit aux cœurs de cette frange vulnérable de la société algérienne.

La bureaucratie et les passe-droits touchant l’AADL, s’ajoutent à ces factures salées de l’électricité adressées par Sonelgaz à ses abonnés à l’opposé  des instructions des hautes autorités du pays, et aux coupures d’eau durant cette période caniculaire et de confinement, lié à la pandémie du Covid-19, nécessitant plus d’eau et d’hygiène.

Les responsables de l’approvisionnement d’eau évoquent comme à l’accoutumée l’éternel et pérennisé problème des travaux de maintenance et de réparation, sachant que des questions sur le timing des pannes et de coupures d’eau au niveau de plusieurs régions du pays, demeurent posées.

Le parcours du combattant du citoyen ne s’arrête pas là, puisque la liquidité monétaire au niveau des bureaux de poste, et banques, revient sur scène, ce qui accentue les frustrations des citoyens de voir leur pays sortir de cette fatalité bureaucratique et cette démocratisation de la corruption et du terrorisme de l’administration.

Sur ce plan, il est impératif, de révéler la lenteur des opérations de payement des entreprises privées, très affectées par le Covid 19, des entreprises qui ne revendiquent que leurs droits à la survie face à la crise sanitaire et financière.
Dans le même cadre, il est nécessaire d’évoquer cette fuite en avant de certaines collectivités locales à honorer l’engagement du président Tebboune, concernant l’attribution de primes et indemnités à une catégorie d’employés de communes comme l’assainissement, l’hygiène et la voirie.
Dans ce cadre, Algérie 54, cite le cas des employés de l’APC d’Oran, dont une bonne partie continue de toucher un traitement moins qu’annoncé par le SNMG.

Mauvaise gestion du Covid-19

Pour ce qui est de la gestion du Covid-19, si la responsabilité du citoyen est engagée, elle demeure relative, dénotant la partie apparente de l’iceberg.
Pour en être plus explicite, il faut souligner la non distribution des moyens existants pour les hôpitaux, et cette absence de prise de conscience de certains responsables qui ne se soucient que de leurs parcours professionnels , au détriment de l’engagement infaillible des soldats de la blouse blanche, composés des corps médical et paramédical à qui , il faut rendre un vibrant hommage.

Cette évaluation a été d’ailleurs, bien mentionnée par le docteur Bekkat Berkani, membre du Comité de suivi de la pandémie du Covid -19, qui intervenait mercredi dernier sur les ondes de la Radio nationale Chaîne 3 et qui évoquera la réunion consacrée à l’évolution de la pandémie du Covid-19,présidée par le président Tebboune «Cette réunion traitera du nom-respect des mesures de prévention et des pratiques bureaucratiques dans la gestion de cette crise», est-il écrit dans ce communiqué qui dit beaucoup de choses!

Le docteur Bekkat Berkani évoquera les limites de la communication du comité scientifique, confiné dans les chiffres macabres quotidiens.

Pour rappel, Algérie54, via son consultant scientifique, le docteur Abdeldjalil Boudemagh, n’a pas cessé de révéler les limites de ce comité et sa mauvaise approche et feuille de route.
Le Docteur Abdeldjalil Boudemagh préconisera, via ses multiples articles le dépistage massif, seule alternative, à mettre fin aux frustrations des citoyens, et ce confinement non productif, et qui vient 6 mois après de montrer ses limites, accentuant déjà la menace sur la rentrée sociale et scolaire

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