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Qui paie les guerres que ces criminels n’ont pas déclarées ?

Par Djeha

15 contrats ont été passés outre un accord de coopération entre la Direction générale de l’armement (DGA) française et son homologue ukrainienne en marge d’une visite du ministre des Armées Sébastien Lecornu.

Thales, Turgis & Gaillard, Delair, CEFA, Arquus… doivent être remerciées pour la générosité de leurs actions en faveur de la liberté, de la justice, de la démocratie…

Fabriquer ainsi des armements très coûteux pour que les Ukrainiens se défendent contre d’affreux et d’abominables envahisseurs.

C’est cela l’économie capitaliste, la société libérale : quand l’essentiel est en jeu, les hommes riches et pauvres se jettent sans calcul dans la plus morale des actions.

Hélas ! Mille fois hélas ! Détrompez-vous braves gens.

Vous est-il arrivé une seule fois de voir ces rapaces, ces voraces, ces entreprise privées (de rien), a fortiori des entreprises privées de l’industrie de l’armement, faire dons de leurs fortunes, de leur patrimoine, de leur temps et de leurs profits au bénéfice de qui ce soit d’autres qu’eux-mêmes ?

Ces machines de la mort profitent de commandes publiques considérables. Leurs actions flambent en bourse et les profits se déversent en flots continuent dans les poches de leurs actionnaires. Elles voient leurs marchés s’ouvrir devant elles comme la grotte merveilleuse devant Ali Baba.

Mais alors comment ces entreprises sont-elles financées ? Qui paient leurs commandes et leurs livraisons ?

Ce sont évidemment les citoyens en l’occurrence Français (cf. article joint plus bas) qui s’acquittent de la note.

Dans ce cas, n’importe quel citoyen, n’importe quel démocrate présumerait que le gouvernement français a préalablement expliqué sa politique et consulté ses citoyens-consommateurs-contribuables-électeurs… pour les en informer et recueillir leur avis.

Que nenni !

Les Français sont tenus dans la plus grande ignorance du financement d’une guerre formellement non déclarée pour laquelle ils n’ont jamais été consultés et qui a été ordonnée par un pays tiers, les Etats-Unis.

Pour rester conforme à la Constitution, le gouvernement a fait voter les Français via certains de leurs élus réunis discrètement dans des salons cossus où des décisions qui engagent l’avenir de leur pays et même leur sécurité (au sens large) sont prises à leur insu.

Pour masquer la facture catastrophique qui ne manquera pas de leur être présentée un jour, les gouvernement européens (parce qu’il ne s’agit pas seulement de la France) s’associent comme des forbans en secret pour s’endetter pour des montants astronomiques.

Avec la hausse des taux d’intérêts la facture explose. Rien que les intérêts de la dette française équivalent chaque année aux budgets de l’éducation nationale et de la défense réunis.

Pas moins !

Les Etats-Unis dont la dette atteint des hauteurs himalayennes ne s’en font pas plus que cela. Avec le dollar, monnaie qui leur sert à payer leurs déficits commerciaux et leurs dettes ils font payer par le reste du monde depuis 1931 et plus nettement depuis 1944. Ce qui finance au passage leur niveau de vie ruineux.

C’est la nature aujourd’hui dévastée et les milliards de gueux (y compris leurs « alliés ») qui s’acquittent des factures de ces nababs, de ces parasites.

Et la plupart de ces complexés paient avec un bonheur infini, convaincus qu’ils participent à une oeuvre de haut niveau de civilisation.

Pour distraire le bon peuple de France on lui offre sur un plateau, comme à chaque fois que les prestidigitateurs criminels et un peu lâches veulent cacher leurs forfaits, les étrangers, c’est-à-dire les hommes et les femmes qui ont, comme disent les technocrates, « une très faible capacité de négociation ».

Comme d’habitude, les hyènes chassent en meute.

Tout ce beau monde devrait relire le discours du général D. Eisenhower à la veille de son départ de la Maison Blanche le 17 janvier 1961.

J’en ai retenu quelques passages essentiels que les honnêtes gens devraient méditer.

« Ce soir je viens à vous avec un message de départ et d’adieu, et pour partager quelques pensées finales avec vous, mes chers compatriotes. Comme chaque citoyen, je souhaite que Dieu ait en sa garde le nouveau président, ainsi que tous ceux qui travailleront avec lui. Je prie pour que les années qui viennent soient celles de la paix et de la prospérité pour tous.

Mais des menaces, nouvelles de par leur nature ou leur degré, surgissent constamment. Je n’en mentionnerai que deux ici.

Un élément essentiel pour conserver la paix est notre système militaire.

Jusqu’au plus récent conflit mondial, les États-Unis n’avaient pas d’industrie d’armement. Les fabricants américains de socs de charrues pouvaient, avec du temps et sur commande, forger des épées. Mais désormais, nous ne pouvons plus risquer l’improvisation dans l’urgence en ce qui concerne notre défense nationale. Nous avons été obligés de créer une industrie d’armement permanente de grande échelle. De plus, trois millions et demi d’hommes et de femmes sont directement impliqués dans la défense en tant qu’institution. Nous dépensons chaque année, rien que pour la sécurité militaire, une somme supérieure au revenu net de la totalité des sociétés US.

Cette conjonction d’une immense institution militaire et d’une grande industrie de l’armement est nouvelle dans l’expérience américaine. Son influence totale, économique, politique, spirituelle même, est ressentie dans chaque ville, dans chaque Parlement d’Etat, dans chaque bureau du Gouvernement fédéral. Mais nous ne devons pas manquer de comprendre ses graves implications.

Dans les assemblées du gouvernement, nous devons donc nous garder de toute influence injustifiée, qu’elle ait ou non été sollicitée, exercée par le complexe militaro-industriel. Le risque potentiel d’une désastreuse ascension d’un pouvoir illégitime existe et persistera. Nous ne devons jamais laisser le poids de cette combinaison mettre en danger nos libertés et nos processus démocratiques. Nous ne devrions jamais rien prendre pour argent comptant. Seule une communauté de citoyens prompts à la réaction et bien informés pourra imposer un véritable entrelacement de l’énorme machinerie industrielle et militaire de la défense avec nos méthodes et nos buts pacifiques, de telle sorte que sécurité et liberté puissent prospérer ensemble.

 

 

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