La France. est de plus en plus isolée, dans sa volonté à imposer la solution d’intervention militaire au Niger, pour reprendre son influence au Niger. Même, ses alliés européens ne partageaient pas son approche de va-t-en guerre. La réunion de Tolède en Espagne, tenue ce jeudi 31 août, regroupant, les chefs des diplomaties de l’Union Européenne confirmait les profondes divergences entre Paris et l’ensemble des pays européens favorable à la solution politique et diplomatique.

Déçu, l’état-major des armées françaises a annoncé ce vendredi 1 septembre qu’il ne compte nullement se retirer militairement du Niger, et menaça de répliquer violemment si ses infrastructures ou sites militaires et diplomatiques sont la cible des citoyens nigériens.

Les ministres des affaires étrangères de l’UE, ont été très clairs : “il faut donner priorité à la voie diplomatique pour rétablir l’ordre constitutionnel. Ils ont également réaffirmé leur volonté de trouver une solution africaine à une situation africaine, d’où notre soutien à la Cedeao”. Pour sa part, la CEDEAO serait également intéressée par la solution politique et diplomatique pour le règlement de la crise au Niger. Ces derniers développements sont de bonne augure pour le plan algérien de sortie de crise du président Tebboune, révélé par le chef de la diplomatie algérienne Attaf Attaf, mardi dernier lors d’une conférence de presse animée à Alger.