L’implication du régime marocain dans le conflit ukrainien à côté de l’armée ukrainienne, n’est plus un secret de polichinelle. Ce lundi 30 mai, le bureau du procureur général de la république populaire de Donbass RPD annonce que les forces pro-russes au Dombass ont capturé des mercenaires marocains, et qui risquent par voie de conséquence la peine de mort.
Le chef du département d’enquête sur les crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité du bureau du procureur général de la République Viktor Gavrilov, a indiqué ce lundi que le bureau du procureur a terminé l’enquête sur l’affaire pénale engagée contre des mercenaires étrangers du Maroc et du Royaume-Uni .
« Le Bureau du Procureur général de la République Populaire de Donetsk enquête sur l’affaire pénale contre un groupe de mercenaires étrangers du Royaume-Uni et du Maroc, soupçonné d’avoir commis des crimes en vertu de la deuxième partie de l’article 34 (« Crimes commis par un groupe de personnes »), de l’article 323 (« Prise de pouvoir par la force ou maintien au pouvoir par la force »), de l’article 440 (« Activités mercenaires ») du code pénal de la DNR », a déclaré Gavrilov cité par l’agence RIA Novosti.
Selon lui, les révélations des mercenaires britanniques Sean Pinner et Andrew Hill, ainsi que du mercenaire du Royaume du Maroc, Saadoun Brahim, ont confirmé leur culpabilité par des faits avérés.
« Le dossier pénal contre les mercenaires qui ont participé à la préparation et à la conduite des hostilités contre la République Populaire de Donetsk a été entièrement constitué. Les documents relatifs à l’affaire ont été soumis à l’un des tribunaux républicains pour examen sur le fond, à la suite duquel la peine capitale peut être retenue contre les mis en cause, compte tenu des graves circonstances de la guerre », a déclaré M. Gavrilov.
Les déclarations de Gavrilov révèlent que Brahim Saadoun n’est pas le seul mercenaire marocain fait prisonniers au Donbass. Au moins sept autres sont en détention en attendant d’être présenté devant le procureur, selon les mêmes sources qui ajoutent qu’outre des britanniques et des marocains, des mercenaires canadiens, américains, français et brésiliens combattent dans les rangs de l’armée ukrainienne ou au sein du bataillon nazi Azov.
Pourtant, la diplomate ukrainienne se faisait remarquer par un communiqué de recrutement de combattants en violation de la Convention de Vienne, profitant de la complaisance des autorités marocaines.