L’Europe est approvisionnée par la Russie à hauteur de 155 milliards de M3, c’est à dire une forte dépendance du vieux continent: quelque 45% des achats européens de gaz viennent de Russie, c’est le cas pour 55% des importations allemandes, ainsi que l’essentiel des approvisionnements de Finlande, Hongrie et République tchèque. Comment peut-t-on satisfaire les besoins gaziers de l’Europe avec les 15 milliards de M3 du GNL américain. Les États-Unis n’ont représenté au premier semestre 2021 que 6,3% des importations européennes totales de gaz.
Les européens appelés à acheter un gaz plus cher
Si les européens décident de tourner le dos au gaz russe fourni via des pipelines, les européens devront acheter trois fois plus cher le GNL américain ou autres GNL de d’autres pays comme le Qatar ou l’Algérie, dont les capacités de production sont inférieures à la capacité de production et d’exportation russes. Les européens devront aussi débourser de l’argent pour la réalisation de terminaux et installations gazières pour la regazéification du GNL
Le gaz de schiste américain, plus polluant
Les européens et leurs prêcheurs de la diminution des effets de serre devront enterrer leurs leçons sur la préservation de la nature et leur lutte contre la pollution, à l’occasion de l’approvisionnement du gaz de schiste américain plus polluant. La nouvelle donne devra booster l’industrie pharmaceutique, notamment les segments d’activité liés à la production de produits de traitement des maladies respiratoires.
Mettre un trait sur les Sommets COP
Les recommandations des différents sommets appelés COP, devront aussi être enterrées, à cause de cette nouvelle dépendance européenne au gaz américain. Même Joe Biden qui s’était attaqué à son prédécesseur Donald Trump sur le dossier du climat, ravisera sa position. Que dira son conseiller et proche défenseur de la diminution des effets de serre John Kerry?.
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