Par Djeha
Il serait idiot de nier que la guerre en Ukraine n’a pas perturbé les circuits commerciaux mondiaux. Ne serait-ce qu’en ne permettant pas la production et la commercialisation ukrainiennes.
Mais, il serait tout aussi idiot de ne pas voir que les spéculateurs sur les marchés des matières premières et les sanctions américaines sont les principales causes des perturbations.
Elles ne permettent pas les exportations russes et leurs rétributions. Ce qui alimente et amplifie les spéculations et les hausses de prix artificielles.
Juste une question de vocabulaire: il faut cesser de parler d’Europe ou d’Occident, voire des États-Unis d’Amérique.
La Russie et la Chine (ainsi d’ailleurs que tout pays qui tente de donner un sens élémentaire à la notion de souveraineté) ont en face d’eux non des pays, des nations voire des Unions régionales (comme la pitoyable Union Européenne), mais des machines privées, oligopolistiques qui régentent le monde à leur profit exclusif.
Ce sont elles qui font la guerre aux côtés de légions étrangères qui combattent en Ukraine.
Certes, il ne semble pas qu’elles disposent d’armements atomiques. Du moins je le présume et l’espère…
C’est pourquoi nous nous retrouvons face à une drôle de guerre: d’une part les « Occidentaux » répètent qu’ils e veulent pas faire la guerre à la Russie et de l’autre, une guerre tout azimut lui est déclarée sur le terrain économique, commercial, financier et aussi militaire: les réseaux de satellites privés conduisent les opérations sur le terrain, fournissent les mercenaires qui viennent d’un peu partout dans le monde (exemple: on a attrapé en Hongrie un néonazi français qui a commis un meurtre en France et qui voulait rejoindre ses compagnons de combat en Ukraine) et les armes.
L’Occident ne fait pas la guerre tout en la faisant: le paradoxe s’explique en ce que la guerre occidentale à la Russie en Ukraine est une guerre privée qu’on a déjà vu en Afghanistan, en Irak ou en Syrie.
Le document ci-après relève cela coule de source de la guerre de l’information qui fait rage sur les réseaux sociaux, mais aussi sur les réseaux ordinaires de l’information des nations « démocratiques et civilisées » qui affament le monde. Et les affamés n’ont pas attendu la Russie et la guerre en Ukraine pour en mourir depuis que le commerce mondial libéral est dominé par une poignée d’oligopoles privés dont les profits ne se mesures pas en milliards de dollars mais en Himalaya de cadavres.
https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/agroalimentaire-biens-de-consommation-luxe/crise-alimentaire-mondiale-clouee-au-pilori-a-l-onu-la-russie-brandit-l-hysterie-de-l-occident-a-son-egard-907275.html
