Maria Zakharova, la porte-parole du ministère russe des affaires étrangères a souligné ce mercredi que des mercenaires israéliens seraient présents en Ukraine, à côté du régiment néo-nazi Azov.
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a cette fois-ci évoqué la présence de «mercenaires israéliens» sur place. «Je vais vous dire quelque chose que les hommes politiques israéliens, qui lancent actuellement une campagne […] ne voudront probablement pas entendre. Cela pourrait les intéresser. Il y a de fait des mercenaires israéliens en Ukraine en ce moment aux côtés des combattants d’Azov», a ainsi déclaré Maria Zakharova, interviewée par Sputnik à Moscou le 4 mai.
Elle estime que les dirigeants israéliens ne pouvaient pas ignorer cette présence. «J’ai vu la vidéo, les faits, les preuves», a-t-elle dit.
Il convient de rappeler, que l’origine néonazie de l’unité Azov, qui fut récemment engagée dans le siège de Marioupol, n’est pas contestée. Le bataillon, qui est intégré depuis 2015 à la garde nationale ukrainienne, a été fondé par un militant d’extrême droite notoire, Andriy Biletsky, et son emblème originel faisait figurer un Soleil noir (symbole créé par les nazis) ainsi qu’un «wolfsangel», symbole germanique stylisé de la même façon que celui qui figurait sur l’emblème de la 2ème division SS Das Reich.
Le bataillon est accusé de crimes de guerre au Donbass dans un rapport de 2016 du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme des Nations unies.
Un article du quotidien israélien Haaretz de juillet 2018 nous informait que ce débat avait aussi eu lieu dans l’Etat hébreu où des militants des droits de l’homme avaient demandé l’arrêt de l’exportation d’armes d’Israël vers l’Ukraine de peur que ces armes se retrouvassent entre les mains de combattants néonazis.
De fait, la photo d’illustration de l’article, issue d’une vidéo YouTube, montrait un membre de l’unité armé d’un fusil d’assaut israélien Tavor.
La sortie médiatique de Maria Zakharova,intervient dans le sillage de l’interview du chef de la diplomatique russe Serguei Lavrov, accordée le 1er mai dernier au média italien Mediaset ou il avait évoqué les origines juives d’Adolf Hitler, et les réactions qui en découlent de la part des responsables sionistes.