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December 9, 2025

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Dans la foulée du 3ème couplet de “Kassamen”:Le Niger change son hymne national

 L’agence nigérienne de presse ANP, indique le Parlement nigérien a voté ce jeudi 22 juin à l’unanimité le changement de son hymne national, La Nigérienne, datant de 1961 par un autre texte, Pour l’honneur de la patrie. L’ancien avait été  largement critiqué pour sa référence à une soumission envers l’ancien colonisateur la France.
Le Niger change officiellement son hymne national qui contenait des allusions à la France et au colonialisme, souligne la même source.
Le Parlement nigérien a adopté le 22 juin à l’unanimité le projet de loi modifiant la Constitution pour intégrer le texte du nouvel hymne intitulé Pour l’honneur de la patrie.

L’ancien hymne, La Nigérienne, était entré en vigueur en 1961, une année après l’indépendance du Niger. Composé par le Français Robert Jacquet, il a depuis été critiqué pour l’apologie d’une allusion colonialiste.

“Soyons fiers et reconnaissants de notre liberté nouvelle!”: c’est particulièrement ces vers qui ont fait jaser une grande partie des Nigériens, estimant que le mot “reconnaissant” marque une soumission à la France.
La Nigérienne présente “certaines insuffisances, en particulier le paternalisme”, a ainsi indiqué en mars le conseil des ministres du pays.
A l’opposé, le nouvel hymne met l’accent sur les préoccupations sociales et nationales. “Pour un Niger de paix, libre, fort et uni. Faisons du Niger un symbole de dignité […]. Et pour faire du Niger la fierté de l’Afrique”, clame le texte composé par un groupe d’experts nigériens. Le travail pour changer les paroles était mené depuis 2019.
Le changement représente “un moment décisif de l’histoire de notre pays qui vient de se doter d’un hymne conforme à la dignité de son peuple”, a estimé Mohamet Hamid, ministre nigérien de la Culture, à l’issue du vote.
Ce changement survient, dans la foulée de la polémique suscitée par les officines néoconiales au sujet du décret présidentiel signé par le président Tebboune, le mois dernier, l’exécution du texte complet de l’hymne national “Kassamen”mentionnant la colonisation française,sachant que ce thème est une affaire algéro-algérienne.
En mai, le Président algérien a fixé par un décret les conditions d’exécution de l’hymne national permettant de jouer l’hymne dit Kassaman dans son intégralité. Le troisième couplet  “Ô France! le temps des palabres est révolu […]. Ô France! Voici venu le jour où il te faut rendre des comptes!”, proclame ainsi l’hymne composé en 1955, à l’époque où l’Algérie faisait partie de la France, fait réagir les promoteurs de l’Algériefrançaise et les illusionnistes du paradis perdu, dont Catherine Colonna, ministre française des Affaires étrangères, qui a fait part en juin de son incompréhension, regrettant une initiative “à contretemps”. Сe à quoi le chef de la diplomatie algérienne Ahmed Attaf s’est dit “surpris” que son homologue se “soit permis d’émettre un avis sur l’hymne national algérien”.

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