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De Zaibet à Bonatiro: Benbouzid sur les pas de Boudiaf

La déliquescence en matière de culture d’Etat, se fait énormément sentir depuis plusieurs années, et la gestion du dossier de la pandémie du Coronavirus, confirme cette tendance.
L’actuel ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid s’incruste dans la gestion des humeurs et romantisme, au lieu de prendre des décisions drastiques, liées à l’exercice noble de la santé.
Le ministre, invité par un média algérien, jouant la défensive, tente de faire plaisir au supposé scientifique Loth Bonatiro, en se versant dans les détails protocolaires, au lieu de dire aux algériens que ce que avance Bonatiro, est faux. Toute recherche scientifique dans le domaine de la santé, devrait être pilotée par l’Organisation Mondiale de la Santé OMS. Notre ministre passera son temps à raconter les détails pour une homologation d’un médicament, sachant que notre ministre, qui est aussi médecin, n’a même pas demandé le nom de la molécule.

Cette histoire, à l’instar du remède-miracle du diabète de Rahmat Rabi, du sinistre Zaibet, et l’ancien ministre de la Santé Abdelmalek Boudiaf, ne confirme pas la propagation du coronavirus mais la propagation de l’obscurantisme, et éloigne les algériens de l’objectif de la nouvelle république.
Le président de la République Abdelmadjid Tebboune qui insistera durant ses différentes interventions sur la promotion de l’économie des connaissances, devra s’atteler à faire de cette épreuve, une opportunité pour en finir avec le diktat de l’obscurantisme et le trabendo des malheurs des algériens au profit des véritables scientifiques, dont dispose l’Algérie à l’intérieur et l’extérieur du pays.

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