Les fraises marocaines font encore parler d’elles en pleine colère des agriculteurs européens dont des agriculteurs ibériques qui dénoncent la concurrence déloyale imposée par les produits agricoles du régime du Makhzen, qui utilise ce subterfuge comme une nouvelle arme de chantage pour dicter à son voisin espagnol ses visées expansionnistes au Sahara occidental.

Ainsi, les autorités sanitaires espagnoles viennent de détecter à la frontière avec le Maroc un deuxième lot de fraises marocaines infectées par l’hépatite A, un lot destiné à la Pologne, selon les médias espagnols, citant le Système d’Alerte Rapide .

Selon les informations recueillies par le Système d’Alerte Rapide pour les denrées alimentaires et les aliments pour animaux (RASFF) consultées par l’ agence espagnole EFE, cette deuxième notification a eu lieu vendredi dernier, après la détection à la suite des contrôles de routine aux frontières effectués pour l’entrée de produits sur le territoire communautaire. L’Espagne a alerté le RASFF pour informer les autorités communautaires et la Pologne car elle était la destination de l’envoi. Pour le moment, la Commission européenne maintient cette alerte active, il pourrait donc y avoir d’autres mises à jour à ce sujet.

Dans le même cadre, l’organisation agricole Unió Llauradora i Ramadera a demandé ce lundi 18 mars à l’UE  de prendre « plus au sérieux tout ce qui touche à la santé des consommateurs et d’établir davantage de contrôles ». Il en a également profité pour « demander la réciprocité pour que les produits importés soient conformes aux normes européennes ».

Il convient de rappeler, qu’il s’agit de la deuxième alerte du mois de mars, après qu’au début du mois une autre expédition de fraises marocaines également infectées par l’hépatite A ait été détectée à la frontière, à destination du marché espagnol. A cette époque, les organisations agricoles demandaient même l’arrêt immédiat des importations de produits frais en provenance du Maroc.

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