L’Organisation des Nations Unies ONU a qualifié de fausses les spéculations sur une éventuelle démission de l’envoyé spécialdu secrétaire général de l’ONU pour le Sahara occidental, Staffan de Mistura,
« Nous avons reçu des questions sur notre ami Staffan de Mistura, envoyé personnel pour le Sahara occidental, et sur les spéculations que nous avons vues dans certains médias selon lesquelles il envisagerait de démissionner. Je tiens à dire que ce sont des spéculations et, en fait, complètement faux », a déclaré le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric.
Ce dernier estime que De Mistura « prévoyait de maintenir et d’intensifier ses échanges avec tous les acteurs concernés et avec un soutien international sous différents formats, y compris les régions régionales et les opportunités bilatérales ».
Et de poursuivre « De Mistura apprécie le soutien des membres du Conseil de sécurité (de l’ONU), ainsi que du Groupe des amis du Sahara occidental, comme on l’a vu récemment lors de leurs réunions à New York ».
La sortie médiatique de Dujarric balaie les mensonges véhiculés ces derniers joupar l’appareil propagandiste de la désinformation du Makhzen sur une éventuelle démission de De Mistura de son poste qu’il occupe depuis le 1er novembre 2021, date à laquelle il a remplacé Horst Koehler , qui a démissionné en 2019 pour des raisons de santé.
D’ailleurs, le Makhzen poursuit cette fuite en avant pour entraver tout processus de mettre en oeuvre le plan onusien, mettant fin à une question de décolonisation, qui date depuis novembre 1975, année de l’occupation illégale des territoires sahraouis par le Maroc, et l’abandon par l’Espagne, ancienne puissance coloniale administrante, de ses responsabilités historiques. Un fait que confirme depuis mars 2022, le gouvernement socialiste espagnol, dirigé par Pedro Sanchez qui s’est aligné sur la position de l’occupant marocain.
Les mensonges véhiculés sue une éventuelle démission de Staffan De Mistura, s’inscrivent dans cette stratégie du Makhzen de maintenir le statu-quo, sur le terrain, synonyme d’entraves à la mise en oeuvre du plan onusien d’organisation d’un référendum d’autodétermination, et synonyme de la poursuite du processus du pillage des richesses naturelles du Sahara Occidental. Le Makhzen compte rééditer le même procédé, appliqué avec les anciens envoyés spéciaux du SG de l’ONU, comme James Baker et Christopher Ross. Même l’ancien SG de l’ONU, le sud-coréen Ban-Ki Moon en sait quelque chose.
