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December 9, 2025

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Déportation des palestiniens: la lâche deal du régime du Makhzen

Au moment ou la communauté internationale exprime sa totale opposition à l'expulsion des palestiniens de leur terre, le régime du Makhzen aurait accepté d'être l'une des destinations de la déportation des gazaouis vers le Maroc, selon les médias sionistes en particulier le Jerusalem Post et la chaîne 12.

Au moment ou la communauté internationale exprime sa totale opposition à l’expulsion des palestiniens de leur terre, le régime du Makhzen aurait accepté d’être l’une des destinations de la déportation des gazaouis vers le Maroc, selon les médias sionistes en particulier le Jerusalem Post et la chaîne 12.

Le locataire du bureau ovale de la Maison Blanche avait menacé à l’occasion de sa réception du génocidaire premier ministre de l’entité sioniste Benjamin Netanyahou de prendre le contrôle de la bande de Gaza. Le plan néocolonial de Donald Trump qui rappelle aux algériens les déportations de leurs résistants par le régime colonial français vers la Nouvelle Calédonie; est largement condamné par la communauté internationale, qualifié d’absurde et de ridicule. Pour sa part, les pays arabes normalisateurs avec l’entité sioniste comme l’Egypte et la Jordanie, annoncés comme future destinations de ce plan néocolonial de déportations, avaient exprimé leur refus d’enterrer tout espoir de la création d’un Etat palestinien souverain sur les terres palestiniennes de la bande de Gaza et la Cisjordanie occupée, conformément au respect du droit international. Une position de refus soutenue par la communauté internationale et la Ligue Arabe. Sur les 22 membres de l’organisation panarabe, ayant rejeté le plan Trump , seule régime du Makhzen a observé le silence.

Selon les médias de l’occupant sioniste, le Maroc pourrait être l’une des destinations pour les Palestiniens contraints de quitter la bande de Gaza. Un plan qui serait accepté par le régime du Makhzen en échange de la reconnaissance par Trump de la “marocanité” du Sahara occidental.

Selon les calculs de l’administration américaine, le Maroc, a besoin du soutien de Washington pour être reconnus internationalement.

Le régime alaouite a tenté de sauver ses relations avec l’entité sioniste contre toute attente, ce qui est une activité lucrative pour la Maison royale et son réseau d’entreprises. Le port de Tanger a servi d’alternative à Algésiras pour l’arrêt des navires transportant du matériel militaire à destination d’Israël.

En septembre dernier, Rabat a rouvert le bureau de liaison avec l’entité sioniste, qui avait été fermé après le début de la guerre. En juillet, Tel-Aviv a nommé Hassan Kaabia, porte-parole adjoint du ministère israélien des Affaires étrangères pour les médias arabes, au poste de chef adjoint du bureau de liaison à Rabat. Le bureau sioniste au Maroc reste dirigé par David Govrin, un fonctionnaire qui a été temporairement suspendu en 2022 en raison des scandales de harcèlement sexuel, prositution, proxénétisme et de corruption.

Après le déclenchement des combats, les employés de la délégation ont quitté le pays pour des raisons de sécurité. La reprise publique des liens intervient même en dépit des récentes déclarations de Netanyahou, qui à deux reprises ont provoqué un malaise dans les bureaux marocains. En mai, il est apparu dans une interview accordée à une chaîne de télévision française, montrant une carte de l’Afrique du Nord et du monde arabe, dans laquelle le Maroc apparaissait sans inclure le Sahara occidental à ses frontières, malgré le fait que le gouvernement sioniste ait reconnu l’année dernière la marocanité de l’ancienne colonie espagnole en échange de la normalisation des liens avec Rabat.

En septembre, le Premier ministre israélien a exposé une carte du Maroc qui incluait les territoires occupés du Sahara, mais il l’a fait tout en conservant un nom qui scandalise les autorités marocaines : Sahara occidental. Le régime marocain ne fait référence au Sahara occidental que comme « Sahara marocain », « provinces sahraouies » ou « provinces du sud » et évite à tout moment le nom du Sahara occidental utilisé par la République arabe sahraouie démocratique du Front Polisario et les organisations internationales telles que l’ONU, qui ne reconnaissent pas la souveraineté marocaine et le considèrent comme un territoire non autonome. le dernier en Afrique en attendant la décolonisation.

Le régime du Makhzen a tenté de mener un exercice de contorsionnisme presque impossible : il préserve les liens économiques et politiques avec l’entité sioniste, en s’opposant à la volonté du peuple marocain qui soutient la cause palestinienne, avec quelques critiques de la campagne à Gaza, tout en réprimant les manifestations populaires en faveur de la rupture des liens.

La coopération entre le régime du Makhzen dirigé par le Commandeur des croyants et président du Comité d’ElQods et l’entité sioniste n’est pas nouvelle malgré l’établissement récent de relations officielles entre les deux pays. Hassan II a utilisé l’expérience sioniste pour construire le mur de 2 720 kilomètres séparant les territoires du Sahara occupés par Rabat de ceux libérés par le Front Polisario. Et en retour, Rabat espionnait les réunions de la Ligue arabe au service des généraux génocidaires de l’entité sioniste.

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